Incomemeter, de la voiture au grand hôtel en passant par la comparaison avec les données Istat : les dépenses à l’honneur

Qu’est-ce que le compteur de revenus ?
Il s’agit d’un système de « détermination synthétique du revenu total des personnes physiques ».

Quand a-t-il été créé ?
Le 29 septembre 1973, par un décret présidentiel (décret présidentiel) sur proposition du gouvernement de centre-gauche Rumeur IV de l’époque, qui a mis en œuvre une délégation de 1971. Il a été modifié par un décret-loi en mai 2010 (gouvernement Berlusconi IV) pour l’adapter à la situation. « contexte socio-économique modifié » puis avec un autre décret en juillet 2018 (gouvernement Conte 1) qui prévoit que le ministère de l’Économie doit tous les deux ans avec son propre décret « mettre à jour les paramètres de reconstruction inductive du revenu global ».

A quoi sert le compteur de revenus ?
Déterminer, en cas de redressement fiscal à l’encontre d’une personne physique, les revenus (en cas d’évasion totale) ou les revenus supérieurs (évasion partielle) qui lui sont imputables pour une ou plusieurs années fiscales et, par conséquent, les impôts à payer. Elle est déclenchée lorsque le revenu vérifiable dépasse de 20 % le revenu déclaré.

Le compteur de revenus est-il actuellement appliqué ?
Non, car il a été suspendu par un décret-loi de 2018, à partir de l’année fiscale 2016 (déclarations fiscales 2017) et n’a plus été rétabli, également en considération de la trêve fiscale liée à la pandémie.

Que dit le décret du vice-ministre de l’Économie, Maurizio Leo ?
Le décret de Leo, qui a pour mandat de mettre en œuvre la réforme fiscale, remet en service le compteur de revenus, identifiant « le contenu inductif des éléments indicatifs de la capacité contributive » sur la base duquel le revenu présumé est déterminé. Ces paramètres, précise l’article 5 du décret, sont “applicables à la détermination sommaire des revenus et revenus majeurs relatifs aux années fiscales commençant à 2016”.

Qu’entend-on par « élément indicatif de la capacité contributive » ?
Il s’agit de “les dépenses engagées par le contribuable et la propension à épargner”, selon une liste d’indicateurs contenue dans un tableau annexé au même décret.

Quels sont les postes de dépenses répertoriés ?
Nourriture, boissons, vêtements et chaussures ; logement; carburants et énergie; meubles, appareils électroménagers et services à domicile ; soins de santé; transport; communications; instruction; les loisirs, la culture et les jeux (y compris les abonnements à la télévision payante, les adhésions à des clubs et les dépenses pour l’entretien des chevaux et des animaux domestiques) ; autres biens et services (des barbiers aux salons de beauté, des bijoux aux sacs ; des hôtels aux restaurants en passant par les allocations au conjoint) ; investissements (des bâtiments aux véhicules, des actions aux peintures).

Comment sont reconstitués les revenus de l’assujetti ?
Tout d’abord, à travers les “données présentes dans le système d’information du registre fiscal ou en tout cas dont dispose l’administration financière”, il suffit de penser à tous les paiements suivis. Et, lorsque les données manquent, en utilisant la « dépense minimale » pour les postes individuels déduite de l’enquête annuelle de l’Istat sur les dépenses des familles, en tenant compte de la composition de la cellule familiale (11 types, des célibataires aux couples avec plus de trois enfants) et cinq zones territoriales différentes. “En tout état de cause – précise le décret – le montant des dépenses résultant des informations présentes dans le registre des impôts ou acquises lors du contre-interrogatoire avec le contribuable (le contre-interrogatoire est obligatoire, ndlr) est toujours considéré comme prédominant par rapport à celui-ci. calculé de manière inductive”. Enrico Marro

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