Florence, une étoile de David avec des menaces gravées sur la porte d’un professeur

La gravure d’une étoile de David accompagnée d’un écrit menaçant. C’est ce qui est apparu hier matin sur la porte d’une chambre d’homme professeur à la Faculté de Droit de l’Université de Florence. L’épisode, comme indiqué sur le site Internet du département, a été signalé aux autorités compétentes (même si aucune plainte formelle n’avait été déposée auprès du Digos jusqu’à hier soir).

L’ensemble de la communauté du Département des Sciences Juridiques et de la Faculté de Droit a immédiatement condamné « ce geste très grave qui nous ramène aux années les plus sombres de l’histoire européenne récente et nous avertit de la nécessité de surveiller de près toute résurgence de l’antisémitisme. Il n’est pas acceptable que la situation internationale serve de prétexte pour alimenter des manifestations de ce type». C’est pourquoi, «le Département et l’École s’engagent à intensifier leur présence et leurs activités pour promouvoir une culture de coexistence respectueuse des valeurs du pluralisme démocratique».

Eike Schmidt a également commenté la nouvelle, candidat de centre-droit à la mairie de Florence : « L’antisémitisme ne peut et ne doit pas trouver de citoyenneté à Florence. Il est d’autant plus dédaigneux que l’acte a été commis à l’Université, lieu d’éducation culturelle et humaine.” «J’exprime ma solidarité avec toute la communauté du Département des sciences juridiques et de la Faculté de droit. L’épisode grave nous ramène au fil des années, dans les pages les plus sombres de notre histoire. Florence, médaille d’or de la valeur militaire pour la Résistance, est contre toute forme de haine et répudie l’antisémitisme”, » déclare la candidate de centre-gauche à la mairie Sara Funaro.

Le consul honoraire d’Israël Marco Carrai durement : “Il est absurde qu’une telle chose passe inaperçue et nous devons crier honte à ceux qui tolèrent encore ces actes, à ceux qui les alimentent et à ceux qui ont honte de les dénoncer à haute voix.” Mots de condamnation également de la part de l’adjoint et responsable de l’organisation de Fratelli d’Italia, Giovanni Donzelli: «C’est le témoignage d’une alarme antisémite croissante et très grave. Malheureusement, notamment ces derniers mois, certains groupes universitaires de gauche ont alimenté un dangereux climat de haine envers Israël. Solidarité avec l’enseignant victime de l’épisode, nous espérons que les autorités compétentes identifieront au plus vite les responsables de ce fait et que toutes les forces le condamneront unanimement.”

PREV Pérouse, voiture volée et haschisch en poche : deux jeunes de 16 ans arrêtés
NEXT “Journal d’une fouille en Sicile”: le documentaire sur les trouvailles trouvées à Chiaramonte diffusé sur Rai Stori