« Arrêtez la guerre en Palestine » (mais pas de boycott des universités israéliennes)

Au-delà une centaine d’étudiants ils quittent le campement de la place Saint-Marc et se rassemblent sous le palais du Recteur. Ils prennent des mégaphones et crient, brandissent des drapeaux palestiniens et portent un keffieh en guise d’écharpe ou de coiffe. “Palestine libre”, « Israël hors de l’université », « Libérez Gaza », « Stop au génocide ». Ils chantent en italien et en anglais. Il y a des étudiants de l’Université, de l’Institut Universitaire Européen et de nombreux membres de la communauté palestinienne de Florence. Il est un peu plus de 11 heures du matin et le Sénat académique s’apprête à discuter de la motion présentée par les étudiants pro-Gaza, campés depuis des jours à l’ombre de la statue de Manfredo Fanti, au milieu des chantiers de construction du tramway. Leur motion présente principalement deux demandes formelles : une position contre le génocide palestinien et contre l’invasion de Rafah ; la création d’une commission qui évalue et interrompt les accords que l’Université de Florence a avec Israël, les universités israéliennes et avec toutes les entreprises qui ont des relations économiques avec Israël, comme Leonardo.

Après une longue discussion au Sénat académique, la motion a été approuvée en partie : l’Université de Florence appelle à “l’interruption immédiate des opérations militaires dans les territoires palestiniens”, prenant acte de certaines demandes présentées par les représentants étudiants. Mais il ne parle pas des relations avec les entreprises et les universités israéliennes. Par rapport au scénario international et en particulier aux développements dramatiques de la situation à Rafah, le Sénat Académique “reconnaît la nécessité pour l’Université de suivre les valeurs constitutionnelles et statutaires, devenant un agent actif et concret de paix et travaillant dans ce sens”. direction”.

En outre, le document exprime la douleur de la communauté universitaire florentine « face aux nombreux conflits qui se déroulent dans différentes parties du monde et aux énormes souffrances qu’ils causent aux populations civiles impliquées » ; et encore une fois, le Sénat académique, affirme la motion, «se joint à toutes les voix appelant à un cessez-le-feu immédiat dans les territoires palestiniens, à l’interruption de toute opération militaire en cours et à la libération simultanée des otages»; enfin, “Condamne fermement les bombardements et la destruction des universités palestiniennesainsi que les hôpitaux et autres structures à usage civil et religieux, soulignant les risques de sécurité auxquels la communauté universitaire palestinienne et l’ensemble de la population sont quotidiennement exposés.

Aucune référence, dans la note de l’Université, à l’autre point demandé par les étudiants, à savoir la mise en place d’une commission ad hoc pour évaluer les arrêter les accords avec les universités israéliennes, même si les étudiants revendiquent la victoire : « La demande de création d’une commission d’éthique qui évalue les accords conclus avec des organismes extérieurs (avec un accent sur les universités israéliennes). En effet, la commission devra s’assurer que ces accords respectent les principes fixés par les étudiants, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de violations des droits de l’homme.”

Lors de la séance d’hier, le Sénat académique a également donné son feu vert à appel à quatre bourses pour des étudiants d’Ukraine, de Palestine et d’autres pays en guerre. Chaque bourse a une valeur de 15 mille euros pour chaque année de cours et permettra l’inscription ou l’inscription à des cours de licence et de master à l’Université de Florence.

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