ANPI, la section “Nilde Iotti” est née à Reggio de Calabre : Patrizia Gambardella élue présidente

ANPI, la section “Nilde Iotti” est née à Reggio de Calabre : Patrizia Gambardella élue présidente
ANPI, la section “Nilde Iotti” est née à Reggio de Calabre : Patrizia Gambardella élue présidente

Le Congrès pour la création de la nouvelle section ANPI du nom de Nilde Iotti a eu lieu vendredi dernier dans la salle principale de l’UNIPEGASO.

En présence de la présidente du Comité provincial de l’ANPI, Elisabetta Tripodi, et des membres de la section en formation, ont été présentés tant le document politique que les propositions pour les commissions prévues par le statut national.

Les objectifs et les orientations fondamentales du document discuté par Patrizia Gambardella (plus tard élue présidente de la section nouvellement formée) sont étayés par une analyse lucide du contexte politico-culturel et social du monde contemporain avec la nécessité d’entamer une nouvelle phase de défense. et promotion des valeurs de liberté, d’égalité, de démocratie, de solidarité et de paix ; piliers de la Résistance et, par la suite, de notre propre Constitution. Idéaux inspirants de l’Anpi et donc de toutes les forces démocratiques qui ont participé à la Résistance et à la Libération du fascisme nazi ; des idéaux de portée universelle qui ne peuvent être relégués à un moment historique précis et qui méritent plutôt d’être traduits dans les nouveaux langages des temps contemporains qui enregistrent d’inquiétantes tendances réactionnaires, autoritaires et antidémocratiques, nous obligeant (moralement et culturellement) à de nouvelles formes de « partisanerie » qui interprètent ces valeurs dans le sens actuel.

La création d’une nouvelle section ANPI – déclare la Présidente nouvellement élue Patrizia Gambardella – ce n’est pas l’inauguration d’un musée de la mémoire pour les orphelins du sentiment politique ; c’est en fait un laboratoire de discussion sur tout sujet antifasciste qui vise à devenir une défense de la démocratie sur le territoire, dans les écoles, dans la société civile et dans les institutions.

Et il continue : «La forte conscience du fait qu’aucune conquête n’est permanente nous rappelle que les pères fondateurs ont bien établi, après s’être remis de vingt années de souffrance, que la démocratie doit être pratiquée et défendue par des protagonistes et non par des spectateurs.

Le congrès a enregistré, entre autres, les interventions de Rocco Lentini et Nuccia Guerrisi, respectivement président et directeur de l’Institut Ugo Arcuri pour l’histoire de l’antifascisme et de l’Italie contemporaine.

En marge du congrès, un vote a eu lieu sur les logos (conçus par certains étudiants de l’école d’art Preti-Frangipane) pour représenter la nouvelle section.

Parmi ceux proposés, le travail d’un élève de 4e a gagné.

Être partisan, aujourd’hui comme hier, c’est “prendre part« aux pratiques de défense de la démocratie contre toutes formes d’autoritarisme ; vaincre cette paresse et ça “indifférence» que Gramsci a condamné avec une extrême ponctualité idéale et éthique.

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