Alors, le retour de Carlo Conti à Sanremo est-il une bonne ou une mauvaise nouvelle ?

Alors, le retour de Carlo Conti à Sanremo est-il une bonne ou une mauvaise nouvelle ?
Alors, le retour de Carlo Conti à Sanremo est-il une bonne ou une mauvaise nouvelle ?

Après la révolution Amadeus, Carlo Conti, déjà présentateur et directeur artistique de 2015 à 2017, revient à Sanremo. Cela a déjà été dit dans tous les sens, mais il convient de le souligner encore une fois : la gestion d’Amadeus, en plus d’excellents résultats. Du point de vue du public, cela a replacé le Festival au centre de l’industrie musicale d’une manière impensable il y a seulement quelques années.

Les chansons de Sanremo sont en effet les plus écoutées d’Italie, elles sont diffusées à la radio, ceux qui s’y rendent augmentent leur popularité et l’événement est devenu un échantillon fidèle des goûts des nouvelles générations. La science-fiction pense aux nombreuses années pendant lesquelles l’événement n’a été suivi que pour les mèmes, pour les déchets, pour les vieilles gloires décongelées chaque année. Il s’agit aujourd’hui de l’événement le plus important de l’année pour le secteur, un événement qui nous ramène à l’époque où il n’existait qu’une seule chaîne de télévision.

Malgré son passé de DJ, la première direction de Carlo Conti ne se souvient pas d’épisodes musicaux particulièrement mémorables : à partir du podium de sa première édition (Il Volo, Nek et Malika Ayane), ce furent des années de consolidation de ce que les majors qu’ils soutenaient à cette époque, encore liée à une vision plutôt conservatrice et à la chanson italienne plus traditionnelle.

Bien entendu, il convient également de souligner que les révolutions urbaines, indépendantes et les phénomènes à saveur plus internationale n’avaient pas encore éclaté au niveau grand public. Alors que va-t-il se passer dans les prochaines années ? Parce que Conti s’est engagé pour être directeur artistique et animateur de deux éditions.

Grand professionnel, il sait suivre le courant et s’y adapter, et peut-être ne serait-il pas très pratique pour lui d’essayer d’imposer une vision différente, en insérant une marche arrière vers une chanson plus traditionnelle qui n’est pas en phase avec le goûts des plus jeunes. Bref, peut-être, « si l’on veut que tout reste comme il est, il faut que tout change », comme un nouveau Tancredi de Léopard.

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