Les Dolomites aiment Venise ? Les hôteliers de Belluno pensent au billet payant. Scepticisme au Trentin : “Risque d’élitisme pour quelques euros”

Les Dolomites aiment Venise ? Les hôteliers de Belluno pensent au billet payant. Scepticisme au Trentin : “Risque d’élitisme pour quelques euros”
Les Dolomites aiment Venise ? Les hôteliers de Belluno pensent au billet payant. Scepticisme au Trentin : “Risque d’élitisme pour quelques euros”

TRENT. UN billet visiter le DolomitesLe Modèle de Venise transféré en altitude. Une hypothèse mise sur la table par lui hôteliers de la région de Belluno. Un ticket fonctionnel pour gérer les flux et financer la mobilité, la promotion et les événements pour valoriser le territoire. Le scepticisme dans Trentin sur la taxe de séjour baissée sur les montagnes.

Après le lancement du ticket à Venise, une hypothèse en ce sens a été mise sur la table ces dernières semaines par Reinhold Messner. Mais sur les passages de l’arc des Dolomites, cette proposition fut accueillie avec une certaine froideur.

Une idée dépassée également car le passage quotidien ne peut être prévu. Le passage des bus est également désormais réduit. En général, le tourisme a changé“, les mots un les Dolomites De Osvaldo Finazzeràaubergiste et président du Comité pour la protection des cols des Dolomites. “Le problème de la circulation et de la pollution sur les cols des Dolomites est évidemment exagéré et des mesures doivent être prises au fond des vallées. La plupart des problèmes critiques pourraient être résolus si les contrôles étaient intensifiés et si, comme nous le demandons depuis des années, une piste cyclable de la Sellaronda, qui aurait une résonance et une portée internationales » (Article ici).

Les opérateurs de Belluno ont émis l’hypothèse du ticket lors de la dernière assemblée nationale de Federalberghi. Un avantage est que les hôteliers ne seraient plus les seuls à devoir percevoir la taxe de séjour. Le ressourcesils seraient surtout destinés à développer et à renforcer le secteur et les services touristiques.

Peu ou rien, selon les hôteliers, n’a été fait pour sauvegarder les marches, les projets à long terme manquent, également pour le stationnement ou la mobilité. Les équipements ouverts l’été ne suffisent pas à gérer la mobilité et le risque est que les transports en commun ferment d’ici 20 ans.

L’overtorusim de manière générale, c’est inquiétant et de nombreuses destinations s’emploient à évaluer les répercussions d’un afflux excessif de visiteurs, notamment des « délits de fuite », et réfléchissent aux possibilités de gestion des flux (article ici). Mais la taxe de séjour ne semble pas bénéficier de faveurs particulières dans le Trentin.

“La taxe de séjour n’est pas un sujet qui a été abordé récemment mais des doutes subsistent quant à l’application de cette mesure”, commente-t-il. Davide Cardella, directeur d’Asat, association professionnelle qui exerce le rôle de Federalberghi dans le Trentin. “Il y a plus d’inconvénients que d’avantages. Ce n’est pas une solution et peut entraîner davantage de problèmes, même au niveau de la communication.”

La ville de Venise a des frontières et des accès plutôt définis, tandis que les étapes des définitions représentent une connexion entre des territoires, dans de nombreux cas également différents du point de vue administratif avec le passage des Régions à statut ordinaire aux Provinces ou Régions autonomes. “C’est la première difficulté pour trouver une synthèse”, souligne Cardella. “De plus, la zone est trop vaste et la gestion ne semble pas si simple. Quelques euros ne découragent pas l’arrivée de visiteurs « hit and run » mais risquent plutôt de créer une image de destination élitiste. »

L’introduction de Taxe de séjour c’était un sujet sensible dans le Trentin. Mais cela n’a pratiquement rien changé à la dynamique des arrivées et des présences, au contraire, cela a généré d’importantes ressources qui soutiennent le système à une époque de budgets de plus en plus serrés, même pour une province autonome. À tel point qu’il y a quelques années cet instrument a été uniformisé sur tout le territoire et légèrement revu à la hausse (Article ici).

“Presque partout en Italie, la taxe de séjour est collectée par les municipalités qui utilisent ensuite les ressources pour diverses interventions, non strictement liées au secteur touristique”, ajoute le directeur d’Asat. “Dans le Trentin, par exemple, nous avons une loi spécifique et presque tous les revenus sont destinés à Entreprises touristiques et à Agences territoriales pour renforcer et développer des projets et des services ad hoc”.

Malgré la clarté des objectifs, la direction, pour Asat, est différente. “Il faut s’intéresser à la capacité d’accueil d’une destination, il faut respecter le territoire. Cependant, il est toujours risqué de parler de numéros fermés. Notre politique repose sur une logique de distribution et de gestion des flux : désaisonnalisation, mais aussi investissement sur les marchés attractifs pour les vacances d’automne et de printemps”, conclut Cardella.

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