les écoles rouvrent mais papa revient

Hier matin Pouzzoles il trembla encore. A 8h28 du matin, exactement dix heures après la fin de l’essaim sismique de grande peur, une nouvelle secousse met à genoux la population déjà épuisée. UN Choc de 3,6 degrés de l’échelle Richter, tous les bâtiments de la ville ont tremblé ; les ondes sismiques atteignirent également Naples. De courte durée, heureusement, mais dans les rues et dans les camps de tentes de Pouzzoles la peur a recommencé à courir.

Les appels arrivent en continu, par centaines : la peur de Pouzzoles se traduit par des rapports faisant état de dommages possibles aux bâtiments. Au bout de 12 heures, ils étaient un peu moins de deux cents, hier matin ils avaient déjà atteint le chiffre record de huit cents. Et chaque rapport doit être suivi, pour que je 37 salariés de la Commune, supporté par 11 équipes de pompiersils ne cessent de parcourir le territoire pour vérifier chaque situation.

Jusqu’à hier après-midi, le 182 contrôles déjà effectués ils ont produit 37 arrêtés d’expulsion avec le déplacement de 46 familles. Si la tendance se maintient à ces pourcentages, environ 20% d’expulsions par rapport aux demandes de vérification, à la fin des huit cents contrôles, il y aura 160 immeubles expulsés, un chiffre énorme. Et dans ce cas, la situation serait vraiment ingérable.

Les premiers contrôles, et les plus approfondis, ont été effectués sur le écoles de Pouzzoles. Hier, les résultats des contrôles ont été présentés au maire qui a annoncé la révocation de l’arrêté de fermeture de toutes les écoles de la ville à partir de vendredi matin ; Aujourd’hui, les portes sont donc toujours fermées dans toutes les écoles. Toutefois, trois lycées seront toujours fermés vendredi VirgileLe Tassinári et le Pareto, pour lequel de petites interventions de maintenance sont déjà prévues avant de pouvoir rouvrir. Classes vides également au collège de Diano où, suite à la décision de la directrice Valeria del Vasto, les cours se poursuivront ces prochains jours à Papa.

La réouverture des écoles est considérée comme un moment de reprise officielle de la vie après le tremblement de terre de lundi soir qui a paralysé toute activité. Avec la reprise des rythmes naturels des familles, l’espoir que les magasins redeviennent fréquentés, que les les rues retrouvent de la vitalité, que tout recommence là où il s’est arrêté.

Le peuple de Pouzzoles ne cesse d’exiger des certitudes, sur l’avenir, sur la stabilité des maisons, sur la garantie des issues de secours. Hier matin le chef de la Protection Civile régionale, Itali Giulivo, participé à un sommet au siège de la protection civile à Pouzzoles et tente de rassurer tout le monde : « Ne pensons-nous pas garder les expulsés sous des tentes ? – a-t-il précisé – ceux qui sont soumis à une ordonnance se verront attribuer un logement plus structuré. Nous avons déjà un accord avec Federalberghi des Campi Flegrei mais il existe aussi d’autres possibilités. Les rideaux ne deviendront certainement jamais une solution permanente. »

Giulivo a parlé du nombre inquiétant de demandes de chèques, de la nécessité de regarder vers un avenir qui, sans bonus tremblement de terre, sera difficile à concrétiser. Au barrage habituel de questions sur les voies d’évacuation et sur les zones de collecte, il a répondu avec calme, précisant également que les prochains tests d’enlèvement, prévus pour les deux derniers jours du mois de mai, ne seront effectués que si le stress de ceux qui travaillent ces jours-ci est surmonté. Précisions également pour le port où commenceront les dragages pour augmenter le tirant d’eau des ferries et pour lequel, en cas d’urgence bradysismique définitive, l’installation de pontons flottants auquel permettre l’amarrage.

Deux villes de tentes fixes sont prêtes à être construitesRégion de Pouzzoles, vers lequel les personnes peuvent être conduites en cas de nouvelle évasion soudaine de leur domicile. Il s’agit d’une demande soumise par préfet de Bari lors de récentes rencontres sur le phénomène du bradyséisme.

Les zones ont déjà été identifiées, ce sont deux zones abandonnées par les militaires, une en via Artiaco et un près du soi-disant “pont de fer”. La construction des camps fixes sera garantie par un financement spécifique pour les situations d’urgence, ils resteront toujours actifs, ils seront équipés de toilettes mobiles et de cuisines de campagne.

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