Le stade Benelli plein à craquer, un coup de pouce supplémentaire pour le sprint (gagnant) de Vis vers le salut

Le stade Benelli plein à craquer, un coup de pouce supplémentaire pour le sprint (gagnant) de Vis vers le salut
Le stade Benelli plein à craquer, un coup de pouce supplémentaire pour le sprint (gagnant) de Vis vers le salut

PESARO Jamais aussi plein. Du moins ces dernières années. Le BenelliLe dimanche, il débordait de monde et de passion. Un bassin bouillonnant de couleurs, de chants, de drapeaux et d’étendards, a littéralement explosé à la 95e minute, sur la diagonale chirurgicale de Pucciarelli qui a donné le salut aux Voir de la manière la plus incroyable, laissant pour les annales un 4-3 épique contre un Recanatese jamais apprivoisé.

L’accusation de 3 000

Le club de Pesaro a communiqué presque en temps réel qu’il y avait 2.944 personnes qui payaient pour le retour des matches, pour un revenu de 36 mille euros. Si l’on considère les 296 supporters visiteurs qui se sont assis dans le secteur qui leur est dédié, auxquels s’ajoutent quelques dizaines d’accréditations accordées comme prévu aux Giallorossi, il va sans dire que les cœurs rouges et blancs ont battu plus de 2 500. Une autre preuve que le football à Pesaro existe au-delà de la passion du basket. Vis, au cours de son histoire de plus de cent ans, n’a jamais dépassé le troisième niveau du football professionnel. En effet, le présent est peut-être le moment le plus propice de tous les temps, s’il est vrai que nous nous préparons à affronter la septième année consécutive de C, alors que le plus long séjour dans la troisième série avait atteint au maximum cinq championnats (c’était Bruscoli, de 2000 à 2005).

Si l’ancien stade de Pesaro, rénové à plusieurs reprises – la dernière fois l’été et l’automne derniers – avait eu une capacité de plus de 3 000 places, l’impression est que la fréquentation aurait été encore plus importante dimanche. Tout cela pour un match qui restera dans l’histoire du football de Pesaro, comme la finale des éliminatoires de C2 à Arezzo contre Rimini en juin 2000 et bien plus encore. Un salut qui, étant arrivé, vaut la victoire d’un championnat. Surtout parce que nous sommes passés en amen de l’enfer au paradis, du désespoir à la joie, après des semaines à vivre au bord de la dépression nerveuse. Après un premier tour positif, avec toutefois quelques nuls de trop pour pouvoir se détacher du groupe et vivre une année un peu sereine, le meilleur jour, Vis avait fondu comme neige au soleil.

Après la partie de poker contre Pescara le 18 février, éclate une crise qui semble sans fin. Tout a commencé contre Recanatese, à Tubaldi, où les joueurs de Pesaro s’étaient blessés, et s’est poursuivi avec une période où il n’y a eu que des défaites, à l’exception du nul à Pineto. Un point en sept matches qui a convaincu le club de changer de direction technique, en remplaçant Simone Banchieri, dont le contrat a été prolongé en janvier, par un pur-sang comme Roberto Stellone.

Rares sont ceux qui, dans toute l’Italie, croyaient possible que l’architecte des miracles de Frosinone (double saut, de C à A, entre 2013 et 2015) accepte Pesaro, surtout après avoir rejeté des lieux importants comme Lecco et Pescara, mais Menga, le directeur, et le président Bosco a réussi l’exploit. Au final, avec Stellone sur le banc, Vis a remporté 3 victoires à domicile sur 3, celles contre Pérouse et la Juve Next Gen, ce qui leur a permis d’affronter les barrages à domicile avec un double résultat, plus l’incroyable 4-3 de dimanche dernier. Trois matchs à domicile et trois succès, alors que lors des 15 matchs précédents joués au Benelli cette année – 15 et non 17, car les 2 premiers ont été joués en exil, curieusement au Tubaldi en raison du travail au Benelli – il n’y a eu que la fête le 22 octobre contre Recanatese (un autre signe du destin) et contre Pescara, dans le souvent cité 4-0. Dernier changement de rythme décisif à domicile donc.

Changeant radicalement de sujet, Vis a annoncé hier “avoir limogé le chef du secteur jeunesse Enea Corsi”. Changement de direction, avec une maigre déclaration dans laquelle sont toutefois exprimés « meilleurs vœux pour la suite de sa carrière professionnelle ». Une carrière qui, comme le jurent ses collègues de la Romagne voisine, devrait se poursuivre à Rimini avec un rôle similaire.

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