il est assigné à résidence après avoir payé 40 000 euros de caution. Maintenant il a le bracelet électronique

DE NOTRE CORRESPONDANT
BUDAPEST – Après un an, trois mois et dix jours de prison, Ilaria Salis elle a quitté la prison de Gyorskocsi utca jeudi à Budapest et a été transféré au assignation à domicile dans l’appartement de la capitale hongroise déjà identifié et prêt à l’accueillir. Là, on lui a appliqué bracelet électroniquecomme l’a ordonné la cour d’appel qui a modifié la semaine dernière la mesure conservatoire.

«Nous avons enfin la chance de serrer Ilaria à nouveau dans nos bras, espérons que ce soit ça un arrêt temporaire avant de enfin le voir en Italie» commente Roberto Salis, le père du militant de Monza.

La situation a été résolue après hier, les avocats hongrois du militant italien détenu depuis février 2023 pour association de malfaiteurs et attaque contre deux militants néo-nazisils reçurent d’Italie le transfert de 16 millions de forints (équivalent à environ 40 000 euros) et l’a immédiatement transféré sur le compte courant de l’administration judiciaire locale. Une accréditation qui a rendu opérationnelle la mise à disposition des juges.

Dans le logement de Budapest où Ilaria Salis vient de commencer à être assignée à résidence, le père du militant, Roberto, a déjà réuni les conditions pour que sa fille puisse participer, du mieux qu’elle peut, au deux semaines de campagne électorale qui sont absents du vote pour le Parlement européen, une course à laquelle le militant antifasciste participe en tant que candidat sur les listes de l’Alliance de la Gauche Verte.

«Au cours des quinze derniers mois il n’a pu l’apprendre que grâce aux journaux télévisés hongrois qu’elle commence à peine à comprendre et le peu d’informations que nous pourrions lui transmettre lors de conversations directes et à distance – explique Roberto Salis – tout en maintenant il pourra le faire via les chaînes italiennes qu’il peut suivre depuis chez lui.

Mais au-delà, avec l’assignation à résidence, le prisonnier-accusé-candidat elle ne sera plus obligée de comparaître devant le tribunal, pendant le procès, enchaînés et enchaînés, comme cela s’est produit jusqu’à présent. Dès demain, jour fixé pour la nouvelle audience devant le tribunal de Budapest dans le procès contre Salis et un autre coaccusé allemand (qui se trouve en Allemagne, soumis à une mesure de surveillance plus douce), ils pourront comparaître sans laisse, ni encerclés. par des agents en tenue anti-émeute. Et c’est peut-être l’une des raisons qui ont convaincu les magistrats hongrois de lui accorder la mesure atténuée qui lui a été refusée il y a deux mois, évitant ainsi d’exposer une fois de plus la Hongrie à la polémique sur le traitement réservé à un prisonnier étranger désormais également candidat à une siège à Strasbourg.

Lors de l’audience de demain, une victime et deux témoins seront entendus lors de la première attaque accusée par l’accusé-candidat.

Hier, avant que le dispositif ne devienne opérationnel, les parents d’Ilaria sont revenus lui rendre visite en prison, la trouvant dans un état passable et – surtout – avec une énergie renouvelée compte tenu de la nouvelle situation qu’elle s’apprête à vivre en tant que candidate-accusée, toujours incarcérée. mais pas plus en prison. Outre la ligne défensive à adopter avec ses avocats pour révéler qu’elle n’était pas impliquée dans les accusations qu’elle a toujours revendiquées, Ilaria Salis doit en effet réfléchir à la manière de convaincre – d’ici le 8 et le 9 juin, auprès du public à distance interventions, lettres ouvertes et autres initiatives – le plus grand nombre possible d’électeurs italiens puissent inscrire leur nom sur le bulletin de vote. Et d’envisager d’écrire un livre sur son expérience que quelques maisons d’édition lui ont déjà proposé.

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