« La municipalité travaille sur des solutions vraiment viables »

L’expiration de la concession de Geal, prévue pour fin 2025, se rapproche : la nécessité de prendre une décision sur l’avenir du service intégré de l’eau se fait donc de plus en plus pressante.

La loi prévoit que 18 mois avant ce délai, l’Autorité Toscane des Eaux (AIT) entamera les procédures de reprise du gestionnaire régional, Gaia Spa, sur notre territoire.– ils se souviennent Stefano Baccelli Et Valentina Mercanti Il est donc extrêmement urgent que la municipalité de Lucques entame des négociations étroites avec les communes membres de Gaia, afin que cette transition se déroule de manière à maximiser les intérêts des citoyens et des entreprises de Lucques : maintenir un niveau tarifaire adéquat, négocier les investissements à réaliser et garantir que les grandes compétences professionnelles des employés de Geal soient valorisées de manière adéquate également dans la nouvelle configuration de l’entreprise, dont la municipalité de Lucques sera l’actionnaire de référence».

Baccelli et Mercanti, en tant que représentants de l’administration régionale de Lucques, déclarent qu’ils estiment essentiel que l’administration Pardini aborde cette échéance avec la conscience que notre territoire est un territoire qui a de nombreuses cartes à jouer pour faire valoir sa pertinence. et centralité sur les tables régionales ; cependant, cela semble contraster avec les intentions du maire, qui voudrait s’engager sur la voie de la continuation de la concession Geal à travers l’application de l’article 147 alinéa deux bis de la Loi Consolidée sur l’Environnement.

Elle ne semble pas applicable au cas présent, car il s’agit d’une réglementation destinée aux très petites communes de montagne dans lesquelles les besoins en eau sont pleinement satisfaits grâce à des sources de haute qualité situées dans des parcs naturels ou des zones protégées et qui surtout, ne nécessitant pas de gros investissements, peut continuer à gérer le service de manière indépendante– continuent Baccelli et Mercanti – En outre, l’applicabilité de la règle en question, même pour les communes qui, contrairement à Lucca, répondraient aux exigences établies, est caduque depuis près de deux ans en vertu d’une modification apportée par le gouvernement Draghi.».

Cependant, l’édile et le conseiller régional invitent Pardini à approfondir sa proposition, mais rapidement, pour ne pas perdre un temps précieux : “Il est en effet facile d’imaginer que si nous entrions à Gaia après avoir épuisé toutes les options et avec une négociation tardive ou inexistante, les tarifs augmenteraient immédiatement et nous n’aurions aucun travail prévu à partir de 2026.», observent-ils.

Au contraire, ils estiment que Lucques mérite d’être représentée de manière adéquate, en raison de son importance stratégique, au sein du directeur régional qui, selon les lois en vigueur à ce jour, est Gaia : une entreprise entièrement publique dont le seul objectif n’est pas le profit ou les dividendes, mais la maximisation de la valeur sociale de la principale ressource de notre territoire, à savoir l’eau, bien commun par définition.

La municipalité de Lucca a toutes les caractéristiques pour influencer positivement la gestion de Gaia même dans les aspects qui doivent encore être améliorés, grâce à sa gestion et à ses infrastructures qui seront confiées au nouveau gestionnaire et, surtout, grâce au politique poids qui découle de la situation géographique de la ressource en eau– concluent-ils – En tant qu’administrateurs régionaux, nous sommes disponibles, à condition de suivre des voies véritablement praticables, pour aider, encourager et garantir ce processus en commençant par travailler à une réforme des zones qui surmonte l’erreur historique, fruit de calculs politiques à courte vue, d’avoir voulu maintenir divisées les communes de la plaine de Lucques».

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