Prison, un appel de Florence pour des mesures alternatives : “Nous avons besoin de plus de structures et de plus de places”

Pour ceux qui suivent des mesures alternatives à la prison, le risque de récidive est moindre, mais à Florence les installations et les places sont peu nombreuses. “Il est nécessaire d’augmenter les réponses et les places disponibles pour les mesures alternatives à la détention» est la demande qui vient de la conférence « Prison et justice réparatrice – Un processus de réforme en cours. Où en sommes-nous en Toscane ? », promue par Département de Sciences Juridiques de l’Université de Florence et de École de droit avec Solidarietà Fondazione Caritas Firenze et Casa Accoglienza Il Samaritano.

Opérateurs, juristes, professeurs d’université, éducateurs, magistrats, institutions et tous ceux qui s’occupent quotidiennement de la prison et de la justice réparatrice se sont réunis dans la structure de via Corelli à Florence gérée par la Fondation Solidarité Caritas, pour une discussion sur la manière dont la Réforme Cartabia est intervenu de manière significative sur les institutions, en particulier sur la façon dont il a mis en œuvre les hypothèses de médiation en matière pénale, sur le but de parvenir à des accords amiables produisant également des effets sur le traitement sanctionnant et sur l’introduction de la liste des médiateurs experts.

Le conseiller régional pour les politiques sociales, le logement public et la coopération internationale est également intervenu lors de la conférence. Serena Spinelli et le conseiller municipal à l’éducation, à la protection sociale et à l’immigration Sara Funaro. Don Gherardo Gambelliqui sera ordonné archevêque de Florence le 24 juin, ne pouvant être présent, a envoyé un message vidéo.

“Des études certifiées – dit-il Vincenzo Lucchetti, président de la Fondation Solidarité Caritas de Florence – ont montré qu’au niveau national, le pourcentage de récidive parmi les détenus qui s’engagent dans des voies alternatives est égal à 2%. Pour ceux qui purgent leur peine en prison jusqu’au dernier jour de détention, 70 %. Pourquoi ne pas investir davantage dans les structures ? La municipalité de Florence fournit ce service à travers la Casa Il Samaritano, un centre d’accueil résidentiel pour adultes géré par la Fondation Caritas Solidarité et qui dispose de quatorze lits pour les personnes en mesure alternative à la détention (MAD), plus quatre autres pour les personnes dites Les « détenteurs de permis », ceux qui bénéficient d’un permis-récompense pour sortir temporairement de prison. Les demandes d’entrée sont évaluées mensuellement par la Coordination de la Zone de Détention, qui comprend Il Samaritano, l’Association CIAO et un assistant du Service Social de la Commune de Florence.

« Les places disponibles – continue le président Luchetti – sont peu nombreuses si l’on considère que les détenus de la prison de Sollicciano sont six cents hommes, cinquante femmes, plus quatre-vingt-dix autres personnes qui se trouvent à l’institut pénitentiaire Mario Gozzini. Pour les détenus et anciens détenus, le manque de logement, en plus de représenter une difficulté personnelle et sociale, se transforme souvent en un véritable obstacle à la jouissance d’un droit.».

Les hôtes de la maison Il Samaritano sont accompagnés par une équipe d’éducateurs et, chaque semaine, par un psychologue. “Nous suivons la personne à 360 degrés – explique-t-il Alina Cristina Tamas, responsable du secteur centre et justice de la Fondation Solidarité Caritas – à partir de l’écoute et de l’accueil. L’accompagnement va de la récupération des documents nécessaires, à l’orientation et à la formation professionnelle, à la reprise du contact avec les membres de la famille, à la création de parcours avec le Ser.D et, le cas échéant, avec le Centre de Santé Mentale. Certains invités s’impliquent dans la vente du journal de rue Scarp de Tenis dans les paroisses dans le but d’acquérir une dignité et une saine reprise de contact avec le territoire. Le prochain objectif est d’activer la même structure dédiée à l’accueil des femmes qui, pour le moment, fait totalement défaut à Florence”.

La Fondazione Solidarietà Caritas Firenze, en plus des services résidentiels, dispose d’un bureau Map – Lpu (Travaux d’utilité publique) qui a été utilisé par quatre-vingt-quinze personnes actuellement prises en charge et cent vingt sur liste d’attente.

Source : Service de Presse

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