Chantier du métro C à Rome : Venise sera une « station musée »

Chantier du métro C à Rome : Venise sera une « station musée »
Chantier du métro C à Rome : Venise sera une « station musée »

Rome, le 24 mai. (askanews) – Circulation, sirènes, découvertes anciennes, foules de touristes, travaux en cours pour le Jubilé, préparatifs pour le défilé du 2 juin et la future gare de Venise. Une visite sur le chantier du métro C au centre de Rome est une plongée dans toutes les complications de la capitale et les tentatives pour en faire une ville plus moderne et plus agréable à vivre. Le Consortium Metro C travaille à la livraison des stations précédentes, Porta Metronia et Colosseo, d’ici 2025 ; mais le chantier de Piazza Venezia préfigure déjà les conséquences. Andrea Sciotti, l’ingénieur de la Roma Metropolitane responsable de l’ensemble du processus, l’explique : « La ligne C est une ligne sans conducteur et entièrement automatique ; la seule en Italie et dans le monde. “C’est le seul de Riyad. Il est automatique et lourd, il dispose donc de trains longs et d’un logiciel spécial qui nécessite des tests particuliers. La sécurité des passagers nécessite que le système soit parfait et testé.” entreprise de Riyad “a mis cinq ans pour construire un autre métro automatique mais léger. La comparaison doit être faite entre les projets et les différentes réalités. Le contexte italien également en termes de réglementations et de procédures n’est pas simple et pèse sur ces travaux”. En 2004, l’avant-projet Le projet a été confié à Metro C en tant qu’entrepreneur général, avec pour tâche de concevoir et d’exécuter les travaux. MetroC compte certaines des principales entreprises de construction en Italie et au-delà : Webuild (anciennement Salini), qui a incorporé Astaldi ; Vianini; Hitachi Rail, qui s’occupe de l’ingénierie système de la ligne lourde sans conducteur et est également responsable de la fourniture du matériel roulant.

La ligne est conçue, une fois terminée, pour transporter un maximum de 24 000 passagers par heure dans chaque direction. Pour l’instant, le tronçon existant de la ligne C n’atteint pas ces chiffres et ne compte que 13 trains, alors qu’il devrait en avoir 30 ; “nous essayons”, dit Sciotti, “d’accélérer l’approvisionnement pour aider la route déjà ouverte au public et celle que nous ouvrirons en 2025. Mais à Rome, comme les citoyens le savent bien, il ne suffit pas de planifier”. l’avenir, il faut aussi respecter le passé, l’extraordinaire richesse archéologique trouvée sous terre. Le projet de la troisième ligne de métro a débuté il y a près de vingt ans ; le tracé en cours de réalisation traverse désormais tout le centre historique. C’est pourquoi il faudra très longtemps que Venise devienne aussi une “station musée”, explique Sciotti : “le long des lignes de San Giovanni, il y aura quelques trouvailles valorisées à l’intérieur mais en plus le niveau moins remplira les fonctions de liaison souterraine entre les deux. Palazzo Venezia, Vittoriano, quartier du Forum de Trajan. Du moins un avec d’autres escaliers, vous descendrez au moins deux où se trouveront les tourniquets du métro”. “Nous avons trouvé les pavés de la Via Flaminia et les restes de quelques tabernae. qui étaient situés sur les bords de la route”, poursuit l’ingénieur. ” Cependant, jusqu’à 15 mètres, la Surintendance sait déjà ce que l’on va trouver, il y a des cartes archéologiques de différentes époques. Ce que l’on découvre, c’est comment ce patrimoine est préservé et comment il est conservé. L’état de conservation dictera les décisions de la Surintendance, quels objets pourront être transportés dans l’entrepôt et comme objet de valorisation au sein de la gare. Ici, il est déjà prévu que le pavage de la via Lata soit repositionné dans l’atrium au moins un. dans la même position dans laquelle nous l’avons trouvé”. Le tout réglementé par un protocole partagé avec la Surintendance. afin de ne pas bloquer les travaux d’excavation : “le défi est de trouver des solutions d’ingénierie qui permettent de réaliser les travaux, garantissant la sécurité archéologique Surintendance de la protection et de la sauvegarde du patrimoine archéologique, non seulement celui extérieur mais aussi celui souterrain jusqu’à une profondeur d’au moins vingt mètres. Nous avons défini un document, le manuel archéologique, sur la base duquel les résultats des découvertes sont déjà prévus, de manière à poursuivre en même temps le travail”. Au-delà de la gare de Venise, nous descendrons à 45 mètres pour passer sous d’anciennes Rome également dans les gares suivantes, encore en phase de planification, dont les travaux devraient commencer, espérons-le, d’ici 2025 : Plebiscito, Argentine, Chiesa Nuova, San Pietro, Ottaviano jusqu’à Clodio-Mazzini. “L’État a déjà alloué les fonds, 3 milliards d’euros, pour arriver à Clodio-Mazzini”, explique Sciotti. “Le financement de la gare de Venise est à 100% de l’État, alors que jusqu’aux Fori Imperiali, il était de 70% par l’État, 18% par Roma Capitale et 12% par la région”. fonds du PNRR ou du Jubilé, “nos temps ne sont pas compatibles”. Au-delà de cela, il y aurait aussi la gare Farnesina (au ministère des Affaires étrangères), encore à concevoir, ce qui impliquerait un financement de 800 millions supplémentaires, prévoit-on pour ces gares, comme Venise, sera également livré d’ici 2035. “Ils nous ont demandé de trouver des moyens d’accélérer le temps et nous verrons ce que nous pouvons faire une fois les fouilles archéologiques terminées, mais sur la base de l’expérience du passé, je ne m’attends pas à ce que grande nouvelle ; nous avons donné un chiffre sur la durée des travaux que nous sommes sûrs de pouvoir maintenir”. Pour une ligne qui comptera 29 stations sur 26 kilomètres au total. Service d’Alessandra Quattrocchi Rédaction Alessandra Franco.

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