Campi Flegrei, les maires de la zone du Palazzo Chigi. Manzoni : « Pouzzoles ne bouge pas »

Campi Flegrei, les maires de la zone du Palazzo Chigi. Manzoni : « Pouzzoles ne bouge pas »
Campi Flegrei, les maires de la zone du Palazzo Chigi. Manzoni : « Pouzzoles ne bouge pas »

Pouzzoles « ne bouge pas. Il y a toujours eu le phénomène du bradyséisme. Ce n’est pas un hasard si le décret Campi Flegrei est né car il s’agissait d’un décret en termes de prévention et d’atténuation des risques, précisément pour augmenter la résilience du territoire et permettre aux citoyens eux-mêmes de vivre avec ce phénomène”. Mais il faut travailler “sur les activités prévues par le décret-loi Campi Flegrei, il faudra continuer à y ajouter d’autres activités et surtout d’autres ressources pour les faire avancer et en faire un territoire de plus en plus sûr”. Ainsi le maire de Pouzzoles Luigi Manzoni avant d’entrer dans le Palazzo Chigi pour participer au sommet avec le ministre de la Protection Nello Musumeci. « Il y a une grande peur de la part des gens. Mais les gens doivent savoir et savoir très bien – a-t-il ajouté – qu’il y a des institutions, il y a une chaîne d’approvisionnement institutionnelle, un gouvernement, une région, des administrations locales, des centres de compétence qui avancent et, jamais comme cette fois, le phénomène du bradyséisme est traitée de manière préventive mais surtout observée et surveillée 24 heures sur 24 comme cela n’a jamais été fait auparavant”.

Pour le maire de Naples, Gaetano Manfredi : « Plus d’un demi-million d’euros de moyens pour intervenir sur les infrastructures publiques afin de les sécuriser dans un contexte d’urgence bradysismique. Nous avons une estimation de ce qui est nécessaire pour les infrastructures publiques : c’est une somme allant de 500 à 700 millions pour les routes, les services, les réseaux d’égouts, la partie eau et aussi pour des interventions qui étaient déjà planifiées dans le passé et qui n’ont jamais été réalisées. ” En ce qui concerne la construction privée, il faudra toutefois attendre : « Nous aurons une estimation entre la mi-juin et la fin juin – a expliqué Manfredi – lorsque sera terminée l’évaluation de vulnérabilité qu’est en train de réaliser le Département du Patrimoine de la Protection Civile ».

Le maire de Bacoli Josi Gaerardo Della Ragione a de nouveau rejeté l’évaluation du gouvernement consistant à accorder des incitations à ceux qui, vivant dans les Campi Flegrei, souhaitent quitter le territoire pour s’installer ailleurs : « Nous croyons que nous pouvons vivre dans les Campi Flegrei, comme l’INGV et l’Observatoire vésuvienne parlent d’un crise bradysismique avec laquelle nous vivons depuis des millénaires. Et d’ailleurs nos parents y étaient déjà allés dans les années 70 et 80. Nous en avions fini avec cela à ce stade, et encore moins maintenant. Il n’est pas nécessaire de prévoir des incitations pour déplacer les citoyens ailleurs. Et puis transférer où ? Le territoire national est entièrement sismique. Nous restons dans les Campi Flegrei. Je n’ai jamais entendu parler, malheureusement, de malheurs dans d’autres régions d’Italie, de déplacements de population. Ensuite, nous déplaçons les Campi Flegrei, nous déplaçons les zones vésuviennes, nous déplaçons Naples. Devons-nous déplacer trois millions de personnes ? Nous pouvons coexister dans cette partie du monde. »

Pour Della Ragione, la voie à suivre est d’investir dans la construction privée pour la rendre antisismique, si nécessaire : ​​”Nous demandons au gouvernement un acte de plus grande responsabilité, c’est-à-dire de continuer à travailler ensemble comme nous l’avons fait jusqu’à maintenant, mais en attirant l’attention sur les bâtiments privés. Nous demandons une intervention radicale pour les habitations privées, pour permettre aux citoyens de vivre en sécurité et pour que le tissu économique ne soit pas mis à genoux”. Quant aux bâtiments publics, le maire a rappelé que “nous avons réalisé de nombreuses interventions antisismiques, à tel point qu’à Bacoli nous n’avons presque jamais fermé les écoles, les structures sont absolument conformes et sûres”. « Nous pouvons coexister dans cette partie du monde – a conclu le maire -. Il suffit d’une grande responsabilité de la part de l’État qui doit être l’État. En bon père de famille, il doit être à l’écoute du territoire qui demande la sécurité des bâtiments là où ils sont antisismiques. Nous ne voulons pas abandonner nos terres, nous pouvons créer les conditions de vie et rendre les Campi Flegrei résilients. »

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