“Anticiper” pour marquer des buts !

« Jouer à l’avance » est la splendide et intrigante publicité que propose le « Corriere della Calabria » (organisation de débats sur des questions d’actualité urgentes du 24 au 29 mai à la Faculté d’Agriculture de Reggio) à la Calabre qui essaie. Celui qui ne manque pas d’inventivité et qui prend des risques. S’il tombe, il se relève. Elle insiste pour marquer des buts, indomptable et têtue. Pas, remarquez, la Calabre misérable et plaintive, qui ne pense même pas à aller sur le terrain et comprend l’adverbe comme le dépôt d’un atout.. Dans un certain sens, le journal (il me semble) fait un choix d’orientation décisif et prend un pari. Il salue le ferment des idées, l’enthousiasme des propositions non irréalistes mais fondées sur de solides analyses de scénarios, le débat public pragmatique dans le cadre constitutionnel et la recherche de sens aux choses. Au contraire, il méprise l’inaction apotropaïque de ceux qui se contentent d’une citoyenneté réduite de moitié comme garantie d’un équilibre existentiel médiocre ; et qui, jugeant immuable son statut de pot parmi les vases de fer, avale la communication compulsive de politiques irréfléchies. Des préjugés souffrants, inertes, selon lesquels le Sud serait paresseux et anthropologiquement inadapté au développement, comme le montrent certaines publications bâclées inspirées par l’éthique prédatrice d’une partie du système entrepreneurial public et privé.
Bref, dans une situation mondiale très compliquée que « Limes » définit comme « pays du chaos » et dans laquelle tout tend à exacerber, ainsi que des conflits sanglants et incontrôlables, l’homologation culturelle de la mémoire de Pasolini pour faire place à l’homo technologicus qui est progressivement en cours de planification, le « Corriere della Calabria » choisit l’espace d’intervention. Suggérant de ne pas oublier le travail courageux des moines qui, dans les époques désastreuses du IXe au XIIe siècle, ont assuré la culture classique en copiant des textes anciens, tandis que les Bénédictins tentaient la reconstruction agraire d’une grande partie de l’Europe en transformant « les friches en terres cultivées ». terre”, le journal demande à ses lecteurs de ne pas subir les événements, mais même, en expérimentant leur capacité critique, de les anticiper. Et, de plus, croyant non seulement continuer à adhérer aux codes de l’information libre, plurielle et obséquieuse de la vérité substantielle des faits, mais aussi mettre son expérience au service d’une Calabre ouverte, prête aux défis et résiliente, il choisit les lecteurs. Et voici le pari.

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