Lamezia, embuscade contre les éboueurs Tramonte et Cristiano: les “allégations” sans réponse de Nicola Gratteri

Lamezia, embuscade contre les éboueurs Tramonte et Cristiano: les “allégations” sans réponse de Nicola Gratteri
Lamezia, embuscade contre les éboueurs Tramonte et Cristiano: les “allégations” sans réponse de Nicola Gratteri

Lamezia Terme – Aujourd’hui marque 33ème anniversaire du meurtre barbare de Pasquale Cristiano (28 ans) et Francesco Tramonte (40 ans), les deux balayeurs fauchés à l’aube du 24 mai 1991 par une volée de Kalachnikovs, à proximité de quelques poubelles du vieux quartier Miraglia de Sambiase. Chaque année, les membres des familles et les proches sont contraints de revivre ces moments dramatiques aggravés par la conscience que justice n’a toujours pas été rendue dans l’atroce incident sanglant qui a coûté la vie à deux victimes innocentes. Ils n’ont pas encore été appelés à rendre des comptes pour l’attaque ni les directeurs ni les exécuteurs testamentaires. Cette affaire, qui semble désormais claire, s’inscrit dans le cadre de la volonté des gangs de la ‘Ndrangheta de prendre (ou de confirmer) le contrôle de la collecte des déchets. Les enquêtes se sont orientées presque immédiatement dans cette direction et, après une série de contrôles et de vérifications, l’auteur possible de l’embuscade a également été identifié.

L’homme AU., décédé plusieurs années plus tard, a également été soumis au test de talon, c’est-à-dire la vérification technico-scientifique visant à établir si un sujet a pu tirer ou non des coups de feu en trouvant des traces de poudre sur son corps et ses vêtements. L’homme, à l’issue du procès qui s’est tenu à Cour d’assises, il fut acquitté le 19 juin 1993 pour ne pas avoir commis le crime. Le motif de l’issue de la condamnation a été révélé, lors de l’édition 2023 du Festival Trame, par Nicolas Gratteri, à l’époque procureur de Catanzaro et du District Anti-Mafia. Une explication qui laisse sans voix. “Si vous lisez les documents du procès, vous avez une idée de ce qui s’est passé. souligné Gratteri. Un talon a été réalisé et testé positif, les défenseurs n’ont pas été informés et c’est un acte irremplaçable.”

Une explication qui remet directement en question les magistrats qui se sont occupés initialement des investigations et qui, selon la thèse de Gratteri, en dérogeant aux règles, ont décidé de procéder à un examen technique unique sans la présence obligatoire des avocats de l’unique accusé à l’épreuve, le rendant de facto inutilisable à des fins procédurales. Comment ne pas donc être d’accord avec les propres conclusions de Gratteri : « Je comprends la douleur de chacun et je suis proche de tout le monde, mais j’aimerais qu’il y ait un peu de réalisme et que nous ne parlions pas comme si nous étions à un stade sportif. bar. J’aimerais que nous parlions sérieusement et que nous puissions comprendre ce qui a été fait et ce qui n’a pas été fait».
MDF

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