Keu, le Syndicat des Locataires de Pise écrit à Giani et Monni

Keu, le Syndicat des Locataires de Pise écrit à Giani et Monni
Keu, le Syndicat des Locataires de Pise écrit à Giani et Monni

Le Syndicat des Locataires de Pise – Section Bas Valdarno a envoyé une lettre au Président Giani et au Conseiller Monni sur le cas Keu

Nous vous écrivons à propos du soi-disant « scandale Keu » qui a mis en lumière l’élimination illicite de ces résidus de l’industrie du tannage dans diverses régions de la Toscane.

À ce jour, on ne connaît que treize endroits où le poison susmentionné a été répandu, mais on sait déjà qu’il y en a au moins soixante autres, et il est également évident qu’il y en a d’autres qui pourraient avoir échappé aux enquêtes.

Le Keu est un matériau dangereux et est présent dans ces endroits depuis des années. Une étude récente de l’Université de Pise a montré comment il peut conduire à la formation de chrome hexavalent (une substance cancérigène connue).

Nous avons fait deux demandes d’accès à des documents dans lesquels nous avons demandé à la Région Toscane et à l’ARS (Agence Régionale de Santé) si des études ont été réalisées sur l’incidence de la leucémie ou d’autres maladies liées au Keu.

L’Agence de Santé nous a répondu textuellement que : “…elle n’a participé à aucune activité de surveillance épidémiologique ni à aucune étude d’évaluation sur l’incidence des leucémies ou d’autres maladies”.

Au lieu de cela, la Région Toscane a répondu littéralement : “…à ce jour, compte tenu de l’enquête en cours du parquet, aucune enquête épidémiologique n’a été ouverte contre les citoyens.”

Tout d’abord, nous souhaitons souligner la superficialité évidente de la réponse de votre organisation. En effet, il est constaté que le Keu s’est déversé illégalement entre 2017 et 2018 et les besoins d’une enquête ne peuvent certainement pas empêcher un contrôle de la santé des citoyens, mais l’élément le plus paradoxal ce qui ne correspond pas à la vérité selon laquelle il existe des raisons liées au secret des enquêtes.

En particulier, dans treize zones où le poison Keu est présent, des procédures pénales ont été engagées, de sorte qu’à ce jour il n’y a pas de secret d’enquête.

Cela dit, nous demandons, à toutes fins légales, que la Région Toscane commence immédiatement une activité de surveillance épidémiologique détaillée ou des études d’évaluation sur l’incidence des leucémies ou d’autres maladies liées au matériel appelé KEU, en rappelant enfin que la Région est directement responsable pour la santé des citoyens.

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