Bradyséisme Campi Flegrei, personnes déplacées de Pouzzoles faisant la queue pour une place dans un hôtel. Tensions à Palatrincone

Bradyséisme Campi Flegrei, personnes déplacées de Pouzzoles faisant la queue pour une place dans un hôtel. Tensions à Palatrincone
Bradyséisme Campi Flegrei, personnes déplacées de Pouzzoles faisant la queue pour une place dans un hôtel. Tensions à Palatrincone

Tout le monde faisait la queue, attendant son tour et non sans moments de tension. Plus de 100 “numéros” ont été livrés aujourd’hui à partir de 15h30 au Palatrincone de Monterusciello au personnes déplacées de Pouzzoles en attente d’un hébergement dans un hôtel. Il s’agit de des familles expulsées suite aux contrôles effectués ces derniers jours après les dernières secousses sismiques dans la zone Phlégréenne et, en particulier, suite aux dégâts signalés aux habitations après le séisme de magnitude 4,4 de lundi soir.

Les employés de la municipalité collectent les données nécessaires au placement dans structures temporaires des citoyens qui ont été expulsés. “Nous travaillons au démarrage des opérations d’attribution de logements hôteliers aux familles dont les logements font l’objet d’arrêtés d’expulsion ou de déclarations d’inhabitabilité”, avait en effet annoncé le maire. Luigi Manzoni dans une note sur Facebook.
Aujourd’hui nous ne sommes pas allés au-delà de l’hébergement d’une cinquantaine de citoyens. La priorité a été donnée à ceux qui, n’ayant pas la possibilité d’un hébergement alternatif, dorment dans leur voiture ou à Palatrincone même, équipé suite à l’urgence. Une décision est arrivée vers 17 heures, quand les forces de police présentes ont dû faire face à une affluence inattendue.

«Nous demandons à ceux qui ont déjà un logement de donner la priorité à ceux qui n’en ont pas, les autres peuvent revenir demain“, il expliqua Silvia Mignone, commandante de la police de la circulation de Pouzzoles. Une demande acceptée par les citoyens sans trop de protestations et avec un esprit de sacrifice. Les informations demandées aux citoyens par les responsables de la municipalité concernaient la taille de la cellule familiale et les besoins de travail. «Ils m’ont dit que nous serons placés dans des hôtels, mais en dehors de la zone rouge. J’ai peur de finir à plusieurs kilomètres, mais nous ne pouvons certainement pas continuer à dormir dans la voiture”, a confié un citoyen à l’extérieur de l’immeuble. Dans sa main se trouve un morceau de papier portant uniquement le numéro d’identification. «Ils ne nous ont pas dit où nous allions ni combien de temps nous devions attendre. Je rentre chez ma belle-sœur avec seulement un morceau de papier contenant un numéro. Nous nous sentons abandonnés”, ajoute une femme qui habitait via Vecchia delle Vigne.

Mais les tensions ne manquaient pas entre citoyens et opérateurs. une fois qu’ils ont appris qu’ils ne recevraient pas les informations qui leur avaient été promises. «J’ai répondu à l’invitation du maire à ceux qui ont reçu un ordre d’expulsion de se rendre au palatrincone pour obtenir des informations sur l’avenir (attribution des logements et récupération des effets personnels). Je n’avais ni informations ni logement. Chaos total pour la gestion de quelques centaines de personnes”, a accusé Mario Manduca.

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