Film de la semaine : « Furiosa

Événement spécial (hors compétition) très attendu au Festival de Cannes, « Furiosa : Une saga Mad Max » nous ramène au monde post-apocalyptique explosif de Georges Millerqui avec cette/ces préquelle/sle pin-off reprend l’histoire de «Fury Road» sans rien laisser de côté (cela vaut la peine de le dire) sur ce grand film, qui fait époque à sa manière, sorti il ​​y a neuf ans. L’intrigue, pour ce qui compte au moins en termes mythopoétiques, voit en son centre la jeune Furiosa, qui, alors que le monde s’effondre, est arrachée à la Place Verte des Nombreuses Mères, tombant entre les mains d’une grande horde de motocyclistes dirigée par le Seigneur de guerre Dementus. En explorant les Terres Désolées, ils tombent sur la Citadelle présidée par Immortan Joe. Alors que les deux tyrans se battent pour la domination, Furiosa doit survivre à de nombreuses épreuves tout en trouvant les moyens de rentrer chez elle.

Comparé à « Fury Road » le récit devient plus complexe, le personnage plus ambigu et on a le sentiment qu’en général Miller veut approfondir cet aspect. Cela se voit dans l’histoire du protagoniste, qui vit littéralement plusieurs vies et ne se résigne jamais au cours des événements, tout comme la construction du méchant est plus étudiée (avec des accents auto-parodiques très bien choisis), tous deux incarnés par les “masques” silencieux et monumentaux du couple de divas Taylor-Joy/Hemsworth. Ceci dit, le reste est un pur concentré du Style Miller, soit une balade musclée et très acide dans les terres imaginaires du Westeland: violence et action, épique et western, moteurs et musique, métalangage et inventions visuel-son, tous concentrés dans la tentative de faire exploser l’image cinématographique pour la libérer et la faire gagner sur le récit lui-même, nous emmenant à nouveau ailleurs. « Furiosa : A Mad Max Saga » a le même pouvoir sale, sombre et irremplaçable que celui de son protagoniste et ne sera pas (espérons-le) sérialisable. Parce que c’est (encore) du cinéma pur.

Direction: Georges Miller ; Interprètes : Anya Taylor-Joy, Chris Hemsworth ; Scénario de film: Nick Lathouris, George Miller ; La photographie: Simon Duggan ; Musique: Junkie XL ; Scénographie : Colin Gibson ; Distribution: Warner Bros. États-Unis, 2024, 148′.

A Florence c’est dans ces salles : Fiamma, Giunti Odeon, Marconi, Portico, The Space, Uci.

PREV Football des jeunes, le tournoi international “1FamilySport” est en cours à Teramo
NEXT Le nouveau Secrétariat de Fiom-Cgil Civitavecchia Rome Nord Viterbe a été élu