Naples et l’Académie Carrara de Marco Conti à Bergame

Du 23 avril au 1er septembre 2024, l’Académie Carrara présente Naples à Bergame, une exposition qui racontera l’histoire du lien extraordinaire entre Bergame et la peinture napolitaine du XVIIe siècle

Quand on pense à Bergame, il est difficile de la combiner avec Naples, pourtant il existe une relation particulière et artistique entre ces deux villes, une relation qui remonte au XVIIe siècle. Cette relation inhabituelle a amené plusieurs grands artistes méridionaux du XVIIe siècle. le nord avec la médiation de la Sérénissime et de ses marchands, qui commerçaient avec la vice-royauté et appréciaient son art. Ce dont je vous parle aujourd’hui, c’est d’une exposition promue parAcadémie de Carrare qui redécouvre un moment particulier de l’histoire de Bergame, un moment où il y avait la présence de grands auteurs napolitains appelés à travailler dans les églises de la ville et de la région. L’idée est de faire revivre un héritage submergé qui couvre la période du Caravage jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.

Cet échange culturel dense permet d’admirer des œuvres allant de Luca Giordano à Mattia Preti et Battistello Caracciolo en passant par plus de 40 œuvres ayant fait l’objet d’importantes restaurations.

Parmi ceux-ci, l’opéra se démarque certainement «Couronnement d’épines» initialement catalogué comme copie, mais attribué ensuite à Giordano.

Voici les actualités que j’ai récoltées et les informations qui pourront vous être utiles :

L’exposition Naples à Bergame. Un regard sur 600 dans la collection De Vito et en ville part d’un thème inhabituel pour la ville lombarde, à savoir la relation avec la peinture napolitaine du XVIIe siècle, médiatisée par Venise à travers des marchands entreprenants qui commerçaient avec la vice-royauté.

C’est par ces routes que le grand homme arriva à Bergame en 1682 Passage de la Mer Rouge De Luca Giordano, pour décorer le mur du fond de la basilique municipale de Santa Maria Maggiore. Giordano ne termine pas la décoration de la nef centrale comme demandé : son élève le fera à sa place Nicolas Malinconico (1663-1727), arrivé dans la ville en 1693, et qui, en l’espace de près d’un an, créa également le retable principal de la cathédrale et d’autres peintures de certaines églises des environs.

Pour offrir au visiteur une vision globale du XVIIe siècle napolitain, l’Académie Carrara a conclu un partenariat avec le Fondation Giuseppe et Margaret De Vito (Vaglia, Florence), créé par disposition testamentaire de l’érudit et collectionneur napolitain d’origine, mais milanais d’adoption. La Fondation, présidée par Giancarlo Lo Schiavo et dirigée par Nadia Bastogi, est prêteuse de plus de vingt tableaux de sa collection, qui illustrent l’évolution de la peinture à Naples depuis Battistello Caracciolo (1578-1635)e Joseph de Ribera (1591-1652) un Massimo Chambre (vers 1585-1656)e Bernardo Cavallino (1616-1656), jusqu’à Mattia Preti (1613-1699).

Luca Giordano joue le rôle de charnière entre la première et la deuxième partie de l’exposition : dans cette dernière se détachent quatre tableaux (Pedrengo, église de Sant’Evasio) témoignage de la phase ribérienne du peintre et une œuvre de jeunesse inédite issue des archives de l’Académie de Carrare. L’itinéraire se termine par une série de peintures de Nicola Malinconico peu connues ou jamais présentées au public.

L’exposition est organisée par Elena Fumagalli avec Nadia Bastogi
Le catalogue est publié par Skira

Marc

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