Péage sur les cols des Dolomites, Trente appelle Bolzano: «Sujet à discuter ensemble»

Limiter ou ne pas limiter, telle est la question. La réglementation de la circulation sur les cols des Dolomites fait à nouveau l’objet de discussions. Cette fois, c’est le Haut-Adige qui a le premier mis le sujet sur la table : lors de la dernière réunion entre le Syndicat des Hôteliers et Commerçants Publics (PLH) et le conseiller provincial à la mobilité Daniel Alfreider, les opérateurs touristiques se sont trouvés d’accord sur le Il est nécessaire de limiter le trafic dans ces zones au moyen d’un péage.

La proposition du Tyrol du Sud

Bolzano ne dispose pas des conditions réglementaires nécessaires pour mettre en œuvre de telles mesures, mais c’est un premier signal à Rome. Le Trentin n’est pas resté indifférent à la proposition du Tyrol du Sud et aujourd’hui propose une collaboration avec l’autre province autonome: «J’ai personnellement demandé au président du poids lourd Manfred Pinzger d’ouvrir une table de discussion pour discuter de cette question – explique Gianni Battaiola, président de l’Association des hôteliers et entreprises touristiques de la province de Trente (ASAT) – C’est un problème qui doit être abordé par tous ensemble, dans le respect des sensibilités de chacun, y compris celles des responsables des activités sur les cols. » Un dialogue entre tous les partenaires sociaux est aussi l’idée des hôteliers des communes directement concernées par le problème, comme celles du Val di Fassa. «Nous avons souvent eu des réunions sur ce problème – dit Filippo DeBertol, président de l’Asat Alta Val di Fassa – Nous devons nous asseoir à une table avec les réalités locales pour comprendre quelle est la meilleure chose à faire. Aucune des hypothèses ne doit être écartée, mais nous ne voulons pas subir une décision prise d’en haut, par des gens qui ne savent même pas ce qu’est un col des Dolomites, sans être consultés. »

Les options sur la table

Le problème de la régulation du trafic sur les cols des Dolomites n’est pas nouveau. Entre 2016 et 2017, il a été décidé de fermer les cols du Val di Fassa un jour par semaine. Puis, en 2019, on a pensé créer une « vignette » payante pour accéder à ces zones, mais l’initiative n’a pas abouti, comme l’explique Fausto Lorenz, président de l’Entreprise touristique du Val di Fassa (Apt) : « Les maires, les Le Comun General de Fascia et notre Apt étaient d’accord sur l’idée. Mais comme pour beaucoup de sujets, on se met la tête dans le sable et on n’en reparle que lorsque le problème revient. Il existe de nombreuses options sur la table pour “comment gérer le trafic”, mais selon Battaiola, nous devrons y réfléchir attentivement car ce n’est pas une question simple : « Je ne suis pas convaincu que des initiatives ponctuelles sur certaines étapes résoudront le problème. Un raisonnement global est nécessaire sur tous les domaines. Il est clair que les gens sont attirés par les beaux endroits, mais si nous facturons l’accès à certaines marches, peut-être que la curiosité se déchaînera encore plus et que l’on obtiendra le résultat inverse. Rappelons également qu’il s’agit de voies de communication pour passer d’un territoire à un autre. Pour ces raisons, c’est un sujet très complexe.”

La désaisonnalisation du tourisme

Mais y a-t-il vraiment un problème ? Selon DeBertol, le problème est plus grave qu’il ne l’est en réalité, étant donné que « pour être réaliste, le trafic très intense dans les Dolomites dure trois semaines par an.” Mais pour Lorenz, dans le Val di Fassa, quelqu’un se plaint que sur les cols, on a l’impression “d’être à l’Autogrill”. Et puis il ajoute : « Mieux vaut le surtourisme que le non-tourisme, mais il faut une réflexion à long terme et une réglementation qui respecte notre territoire ». La question de la surpopulation dans les cols des Dolomites se pose en réalité dans un problème plus large qui concerne l’ensemble du Trentin : la désaisonnalisation du tourisme. Les visiteurs n’aiment pas les longues files d’attente et gâchent l’expérience. C’est pour cette raison que toute la province s’efforce de prolonger la saison touristique à travers des services, des propositions et des initiatives pour mieux répartir les touristes. «C’est le défi que nous nous sommes lancés pour répondre à la question à certaines périodes de l’année – dit Battaiola – Nous sommes convaincus que plus nous trouverons le juste équilibre entre le territoire, la population, les touristes, l’environnement, mieux ce sera pour tout le monde”.

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