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« À qui profite la manière actuelle d’organiser la campagne électorale par l’opposition ? Reconnaître cette administration pour les bonnes choses concrètes et clairvoyantes qu’elle a su faire et qu’elle a effectivement accomplies au cours de ces cinq années de gouvernement serait un bon point de départ pour une opposition qui se veut crédible.
Le dernier épisode, par ordre chronologique, concerne la protestation antilibérale organisée par les partisans du candidat Anselmo lors de l’inauguration de la nouvelle Piazza Cortevecchia. Depuis les spéculations politiques sur les coûts des cercueils à Bergame pendant l’urgence Covid jusqu’à la grotesque controverse sur la destination des fonds récoltés pour aider l’hôpital pendant la même période, nos espoirs – exprimés en plusieurs circonstances – que la campagne électorale se transforme en une confrontation constructive sur les priorités de croissance et de développement du territoire a été ignorée par le groupe politique de gauche et transformée en critique habituelle comme une fin en soi.
Il semble qu’il soit plus intéressé à discréditer son adversaire qu’à gouverner la ville au cours des prochaines années. Organiser la campagne électorale sans esquisser une vision alternative de l’avenir de la ville, se livrer à des bagatelles et tenter de dénigrer l’adversaire est une manière de faire de la politique que les Ferrarais ne méritent pas. Tout cela est l’antithèse de notre façon de comprendre la politique et nous espérons qu’il en sera de même pour la majorité des Ferrarais. »
Alex De Anna, président de « Oltre Ferrara »
