“Les coupes ne pénalisent pas les citoyens et les travailleurs”

“Les coupes budgétaires ne pénalisent ni les citoyens ni les travailleurs.” C’est ce que disent la CGIL Abruzzo Molise et la FP Cgil Abruzzo Molise à propos du déficit sanitaire de la Région des Abruzzes.
Les deux syndicats ont présenté jeudi 23 mai une note écrite à la première commission du conseil régional en vue de l’approbation imminente du PdLR 6/2024 pour la couverture du déficit régional de santé accumulé par les autorités sanitaires locales au cours de l’exercice 2023. .

Avec ce mémorandum, la CGIL demande aux membres de la commission d’éviter que les coupes économiques qui devront être activées ne pénalisent les citoyens et les travailleurs des Abruzzes, mais qu’elles soient au contraire mises en œuvre sur les postes budgétaires qui représentent un gaspillage des ressources publiques, facilement identifiables. dans les prévisions budgétaires de la Région des Abruzzes pour les années 2024-2026.

Le risque, affirme le syndicat, est que les services de santé destinés aux citoyens soient encore réduits dans un système déjà épuisé, dans lequel le droit au traitement est de moins en moins garanti. En effet, l’article 2 du projet de loi régional à l’étude introduit l’obligation pour les autorités sanitaires régionales locales d’élaborer des plans de rationalisation dans les 30 jours suivant son approbation en vue de combler le déficit. La CGIL demande que ces plans de rationalisation ne prévoient pas de réductions d’effectifs ni de blocage des processus de stabilisation en cours du personnel intérimaire et que l’emploi des travailleurs sous contrat avec des coopératives ou des entreprises fournissant des services complémentaires de santé soit préservé. Cela est nécessaire non seulement pour sauvegarder l’emploi, mais surtout pour éviter une diminution des services de santé, en termes qualitatifs et quantitatifs, pour les citoyens. Pour garantir cela, il est nécessaire que les autorités sanitaires locales abordent la question de la rationalisation à travers un processus partagé avec les partenaires sociaux et en procédant avec la plus grande transparence.

«En plus de cela», lit-on dans la note de l’organisation syndicale, «la préoccupation du syndicat vient également de la possibilité, prévue dans le projet de loi en discussion, que la couverture du déficit se fasse par une réduction des dépenses avec une restriction de destination qui peuvent également inclure ceux relatifs à la mise à disposition de TFR/Tfs des salariés de la Région des Abruzzes. C’est une possibilité que la CGIL demande à ne pas mettre en œuvre pour deux raisons : d’une part, le fonds de prévoyance précité est alimenté par les cotisations versées par les travailleurs ; d’autre part, cette opération de détournement de ressources, bien que légitime dans des situations exceptionnelles, nécessite néanmoins qu’elles soient remboursées à la première occasion, ce qui dans l’état actuel des choses n’est pas facilement concevable. La CGIL Abruzzo Molise et la FP Cgil Abruzzo Molise espèrent que le conseil régional récemment élu sera capable de gérer cette phase difficile, en évitant un nouvel appauvrissement du système de santé des Abruzzes et une aggravation des conditions des travailleurs.

PREV Vent fort sur Pescara, vol de Londres détourné vers Bari : désagréments pour les passagers – Pescara
NEXT Pescara, la piscine olympique des Naïades a rouvert