« Arrêtez de vous enfermer entre 4 murs »

Elle est une physiothérapeute de Pesaroil a menuisier breton. Ce qu’ils ont en commun Manuela Ferri et Rivael Guiheux, en plus d’être né sur la mer ? L’amour de la montagne. Ils se sont rencontrés en pratiquant des épreuves, en courant en pleine nature. En juin, ils commenceront ensemble une grande aventure : le gestion d’un refuge à près de 2000 mètres d’altitude – le Peller, dans le Val di Non, la partie la plus septentrionale du Groupe Brenta -, remportant un annonce avec lequel ils ont battu la concurrence de 13 autres candidats, parmi lesquels ceux du Trentin et même un consortium local.

La mer est dans notre sang, mais nous avons la montagne dans notre cœur. L’idée nous a toujours séduit, nous avons commencé à en parler dès l’annonce du refuge Nuvolau. A partir de ce moment, nous nous sommes engagés à créer un véritable projet : nous avions déjà essayé quand l’opportunité s’est présentée pour un refuge non loin de chez nous, Torrebelvicino (dans la province de Vicence), jusqu’à ce qu’ils nous donnent le refuge Peller pour cinq ans”.

Un refuge qui a une longue histoire : reconstruit à plusieurs reprises, il est très apprécié des habitants du Val di Non et du Val di Sole, mais ils viennent aussi beaucoup de touristes étrangers attirés par les itinéraires VTT. Tandis que les randonneurs peuvent choisir entre diverses propositions : du circuit circulaire autour du Monte Peller aux itinéraires plus longs qui atteignent le centre de Brenta : Grostè, refuge Stoppani, Madonna di Campiglio, lac Tovel”.

“Pourquoi nous ont-ils choisis ? Ils ont été frappés par notre enthousiasme et notre volonté d’impliquer toute la famille dans la gestion.: en plus de moi et de mon compagnon, nous serons rejoints par trois de nos quatre enfants, mon frère et ma belle-sœur. Derrière l’idée romantique, il y a un soutien concret”. Dans un refuge, il faut s’occuper de tout, depuis la gestion de l’énergie, qui est autonome avec des panneaux solaires pour l’électricité et l’eau chaude, jusqu’à la gestion de l’eau : il y a des réservoirs de collecte pour l’eau de pluie car Le mont Peller n’a pas de sources. Il y a 33 lits pour les invités, en plus de l’espace réservé au personnel. Dans la salle intérieure, il y a 50 places pour manger, en plus des bancs extérieurs avec quarante autres places. Un abri principalement l’été, avec possibilité d’ouverture en hiver, fréquenté par ceux qui font de la raquette et du ski-alpinisme. De plus, il y a un bivouac toujours ouvert même en hiver, avec 7 lits, cuisinière et kitchenette.

“Nous avons été de grands habitués des refuges et nous avons de nombreux amis qui font ce travail et nous ont donné de précieux conseils, en plus de bénéficier du fort soutien de la Société des Alpinistes Tridentins du Cles. Ce sont eux qui nous ont choisis. Le vrai printemps ? A 50 ans, je ne m’imaginais plus encore enfermé entre quatre murs, je préfère l’air de la montagne et je réalise un rêve. Nos enfants sont heureux de partager avec nous cette aventure, un nouveau défi à vivre ensemble : nous avons déjà des réservations, les Allemands ont été les premiers arrivés. Nous respecterons la tradition en proposant des plats préparés avec des matières premières liées à ces régions. Mais nous proposerons également des nouveautés, avec événements liés au bien-être comme des journées thématiques sur l’herboristerie et lo yoga. Nous organiserons également des sentiers autour du mont Peller”. Après tout, c’est ainsi que ces deux âmes spéciales se sont rencontrées.

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