c’est pourquoi leur rock sans côtés obscurs gagne toujours

L’été des grands concerts a commencé. AC/DC a illuminé la première grande scène : ils étaient présents 100 mille samedi soir à Reggio Emilia pour célébrer le 50ème anniversaire du groupe.

Une soirée avec plus le geste rock and roll des cors en l’air que le majeur levé. Le hard heavy d’Angus et Brian Il n’y a pas de côté sombre, n’a aucune introspection. C’est une célébration de la vie avec l’accélérateur enfoncé, dans laquelle le feu de l’enfer n’est pas la damnation éternelle mais le triomphe de la luxure et de la jouissance.

Celui du “Mise sous tension» est un concert de deux heures dans lequel la complexité n’existe pas, on pourrait dire un spectacle “ignorant”, à ne pas lire comme une insulte, mais dans le sens où il n’a pas de superstructures bizarres.
C’est pour cela que les enfants l’apprécient aussi, nombreux dans le public portés sur les épaules de leur père pour rendre hommage à leurs icônes de jeunesse et passer le relais de la culture rock à une nouvelle génération : la musique est faite de riffs et de solos de guitare, d’une voix original, crié et aigu, d’une machine rythmique qui est un moteur non-stop et de décibels acouphènes.

La setlist s’ouvre avec « If You Want Blood (You’ve Got It) » et voici donc le premier riff iconique, celui de “De retour en noir”. Ils ont des succès et on ne s’ennuie pas, mais malheureusement les gimmicks scénographiques classiques comme la locomotive de «Le Train Rock’n’Roll» ou l’augmentation du gonflable de «Toute Lotta Rosie» ils sont devenus de simples images sur des méga-projets. La construction du spectacle a fait des économies et seule la cloche résiste “Les cloches des enfers”. Brian ne se retient pas et s’exprime ; Angus met en scène une série de mouvements, dont la marche du canard, et des visages qui ont créé l’imagination d’un millier de guitaristes rock.

«Thundestruck», «Tu m’as secoué toute la nuit» et «Higway to Hell» ils exaltent le public. Le dernier avant les rappels – «TNT» et «For These About to Rock (We Salute You)» – est «Let There Be Rock». A la fin de la pièce, l’uniforme d’écolier d’Angus est un échec : lien noué, chemise déboutonnée et humide, mais la leçon solo est impressionnante par sa technique et sa durée.

Le groupe fête ses 50 ans, le deuxième lot sortira le 21 juin rééditions d’albums sur vinyle doréet bien qu’AC/DC soient plus jeunes que les Rolling Stones – le chanteur Brian Johnson a 4 ans de moins que Mick Jagger et le guitariste Angus Young 11 ans de moins que Keith Richards – ils sont également moins prolifiques sur la route (la dernière fois en Italie c’était en 2015) et les fans craignent que ce soit la dernière tournée.

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