60 ans plus tard, la municipalité réclame des millions – Il Caffe

L’histoire a 65 ans et concerne la naissance même de Torvaianica et de ses milliers de maisons sur la mer de Pomezia. Commençons par dire que l’histoire est beaucoup plus détaillée et complexe que la façon dont elle est décrite, mais nous la résumons et la simplifions pour être plus claire.

Avec le contrat d’urbanisme du 23 avril 1959 stipulé par la Commune de Pomezia et la famille possédant 23 mille mètres carrés de terrain, cette même famille s’est engagée « à céder à la Commune certains terrains spécifiques dont elle était propriétaire, ainsi qu’à réaliser certains travaux de construction ». sur eux une urbanisation primaire et secondaire (comprenant plusieurs kilomètres de réseau routier), ceci compte tenu de la possibilité de subdiviser et de construire une très grande superficie de sa propriété”.

Les obligations

Dans l’accord, il était écrit qu'”elle s’engage à réaliser à ses frais les travaux relatifs à la construction des routes, également pour les promoteurs qui ont acheté le terrain en amont de la route côtière Ostia-Anzio avant la signature de cette convention”. “.

Pourtant, ils n’auraient jamais entretenu ces routes. Par conséquent, selon la municipalité, « certaines obligations spécifiques d’entretien routier assumées par elle dans le cadre du contrat d’aménagement de 1959 » avaient été « violées » et, par conséquent, « la municipalité elle-même aurait subi les dommages de ce manquement (puisque la municipalité avait assumé le rôle de obligations alimentaires non remplies par les défendeurs)”.

Les comptes à 1 million d’euros

La Commune de Pomezia a fait le calcul. « A ce jour, la Commune requérante a dépensé 8 986 701 euros hors TVA et frais techniques pour des interventions d’entretien ordinaire et extraordinaire sur les zones incluses dans le plan d’aménagement ; par rapport à un réseau routier total de Torvaianica égal à 49,70 km, le système routier de la zone de développement appartenant à la famille de promoteurs a un développement d’environ 5,56 km (environ 11,2% du réseau routier total), avec pour conséquence que le réseau routier les frais d’entretien que les requérants auraient dû supporter sur la base de l’accord de 1959 (mais qu’ils n’ont pas supportés) s’élèveraient à environ 11,2 % du total des frais supportés par la commune requérante, soit 1 066 000 euros”.

La décision du tribunal

L’administration municipale a alors poursuivi cette famille. Mais le tribunal administratif régional, le TAR, a gelé l’organisme public : « Etant donné que le délai de dix ans pour achever l’exécution des travaux d’urbanisation prévu par le contrat d’urbanisme de 1959 expirait en 1969, la Commune disposait d’un délai jusqu’en 1979 pour être pouvoir agir contre les parties contractantes (et leurs ayants droit) pour l’exécution des obligations découlant du contrat”. Ce qu’il a fait en 2021, 61 ans plus tard. Il n’est pas nécessaire d’intenter une action en justice.

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