l’empire noir de l’usine alimentaire

De l’Italie à l’Albanie. L’enquête du parquet antimafia de Florence sur le “shopping” de restaurants du centre de Florence par un groupe albanais, utilisant de l’argent noir, a atteint l’autre côté de l’Adriatique. Avec des dizaines de recherches à Tirana, Vlora, Durazzo et Elbasaan, villes d’origine de sept suspects ou villes où certains d’entre eux ont réalisé des investissements. Le parquet spécial contre la corruption et le crime organisé de Tirana est impliqué dans l’enquête et grâce à la coordination d’Eurojust, l’agence de coopération judiciaire de l’Union européenne, une équipe commune d’enquête a également été mise en place.

Vous suivez le fleuve de l’argentce qui aurait été accumulé grâce aux reçus manquants des restaurants du centre de Florence, mais nous essayons aussi de retracer l’origine de tout pour comprendre comment le groupe albanais, qui selon l’accusation ferait rapport à Eluert Kamami, a pu commencer l’ascension des restaurants florentins. La seule chose certaine, c’est que les deux entrepreneurs, Kamami et l’Italien Alessandro Bigi, lorsqu’ils ont commencé à acquérir les locaux en 2012, ils n’avaient pas les ressources financières pour le faire. Jusqu’en 2014, tous deux déclaraient des revenus d’environ 20 000 euros ou inférieurs.

Les enquêteurs italiens et albanais vont désormais devoir essayer de reconstruire le réseau de relations entre ces personnes, arrivées en Italie il y a des années, et leur pays depuis.

Un long travail qui a commencé en 2022 en secret et s’est révélé au grand jour ces derniers jours avec les perquisitions de 8 restaurants : le Cavallino et le restaurant Orcagna sur la Piazza della Signoria, la Trattoria Giovanni dans la via Sant’Agostino, la Bistecca sur la Piazza della Repubblica, la Trattoria Ponte Vecchio à Lungarno Archibusieri, la Bisteccheria Santa Croce à Largo Bargellini, la Trattoria de’ Pitti à Piazza Pitti, l’Osteria Lungarno à Lungarno Corsini.

Selon l’accusation, l’organisation a acheté ou loué des locaux dans le centre historique en partie avec l’argent des preuvesrien de la gestion noire. C’est pour cette raison que le parquet dirigé par Filippo Spiezia, avec le procureur adjoint Luca Tescaroli et la procureure Christine von Borries, a contesté le complot criminel visant le détournement de fonds, l’auto-blanchiment et l’utilisation d’argent d’origine illicite.

En 12 ans, les deux entrepreneurs ont réussi à créer un empire composé de restaurants, de bars, de glaciers, d’un hôtel, d’une chambre d’hôtes et de deux brasseries.

Au total 31 activités avec un investissement de 13,5 millions. Rien que l’année dernière, ils ont acheté 14 restaurants et bars et, en janvier dernier, 50 pour cent des actions du club sportif Ischia Calcio. Lors des perquisitions à Florence, des bijoux et plus de 400 mille euros en espèces ont été saisis au domicile des deux principaux suspects.

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