ça vaut 10 millions d’euros

À la recherche d’un trésor valant des millions d’euros : l’or du contournement ferroviaire de Trente. Il ne s’agit pas des fonds pour réaliser les travaux, ceux, de plus de 900 millions d’euros, que RFI avancera, démarrant ainsi les travaux, en attendant l’arrivée de la provision gouvernementale qui débloquera les ressources de l’État, mais de ceux issus des fouilles. matériau du tunnel entre Trento nord et Trento sud. Une réunion a eu lieu hier matin dans la Province avec les Communes du fleuve Adige pour comprendre si elles pourront accueillir les déblais issus des travaux.
Il s’agit de matériaux inertes et non pollués, roches et terres excavées, utiles à la restauration des mines et carrières que RFI versera entre 4 et 5 euros le mètre cube à celui qui s’en occupe. Étant donné que les matériaux d’excavation attendus sont d’environ 2 millions de mètres cubes, il s’agit d’une somme de 10 millions d’euros pour les communes de Trente, Civezzano, Ala et Avio, présentes à la réunion avec les titulaires concernés des concessions d’extraction. L’objectif de la réunion était d’examiner la possibilité de disposer des matériaux d’excavation résultant des travaux dans le Trentin. «Il s’agissait d’une réunion exploratoire – explique Roberto Andreatta, Directeur Général du Département de l’Environnement de la Province de Trente – car lorsque les foreuses arriveront et seront mises en service, nous aurons déjà besoin de savoir où allouer les matériaux d’excavation, étant donné qu’ils seront être produit chaque jour plusieurs mètres cubes”. Et si cela se passe dans le Trentin, tant mieux, avant tout pour répondre à l’une des exigences formulées par le commissaire Firmi : c’est-à-dire éliminer le matériel dans les endroits les plus proches possibles afin de réduire l’impact environnemental des transports. Mais ensuite parce que ces déblais représentent véritablement non seulement une ressource économique, mais aussi une solution à la nécessité de restaurer les carrières et les mines ayant terminé leur cycle d’extraction. «L’excavation du contournement génère des matériaux d’excavation de type colonne A qui ne sont généralement pas faciles à trouver» explique Andreatta. Ce sont de « bonnes » terres pour ce type d’intervention, du matériel qui permettrait une restauration complète des zones, compatible avec les futures destinations urbaines comme, par exemple, celle des terres consacrées à l’agriculture. «Notre objectif est donc d’écrire un plan avec les communes pour ensuite le présenter à RFI afin de garantir que les déblais soient éliminés ici, dans le Trentin», ajoute Andreatta. Oui, car les communes du Trentin ne sont pas seulement en compétition entre elles pour “l’or du contournement”, mais aussi avec la Vénétie voisine, qui regarde avec intérêt cette double opportunité. Les municipalités se sont déclarées intéressées, à Ala les carrières de Pilcante et Chizzola pourraient accueillir environ 200 mille mètres cubes avec les autorisations déjà prêtes. Le défi est maintenant de comprendre quelles autres carrières et mines sont disponibles et avec quels délais et procédures il est possible d’autoriser certains sites qui ne sont pas autorisés actuellement, mais qui ont une capacité importante (la même Aile pourrait accueillir jusqu’à 1 million de mètres cubes). . L’urgence est là car il faut être prêt avant que les coupeurs ne commencent à creuser. Celui concernant les terres polluées dans le nord de Trente est une tout autre affaire. «Il s’agit de terrains de la colonne B, plus difficiles à localiser, que nous estimons à environ 30% du total pour lesquels RFI a trouvé des logements différents et plus adaptés entre le Trentin et la Vénétie».

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