«Les droits à la rééducation, à la culture, au travail, à la santé et aux interactions sociales sont garantis en prison» – TraniLive.it

«La détention fait peser sur l’État la charge non seulement de la garde de l’intéressé mais aussi de la protection de ses droits fondamentaux. Autrement dit, il est nécessaire qu’il purge sa peine et, en même temps, que sa personnalité progresse » : c’est ce qu’affirme l’avocat Giangregorio De Pascalis, président de la Chambre pénale de Trani. Ce sont des paroles qu’il prononce à la veille d’un événement qui se tiendra lundi de 10h à 18h, sur la Piazza Duomo de Trani, organisé par la Chambre Criminelle, pour discuter de ce qui se passe dans les institutions pénitentiaires.

Il s’agit d’un marathon oratoire à relais, une initiative également réalisée sur d’autres places italiennes, ouverte à la sensibilité de ceux qui connaissent le drame de la prison et entendent s’engager pour que la punition retrouve le sens d’humanité que lui attribue la Constitution. Quiconque souhaite participer aura cinq minutes pour intervenir.

«Les droits à la rééducation, à la culture, au travail, à la santé et aux interactions sociales sont garantis – poursuit l’avocat –. Tout cela s’appuie sur les principes et les valeurs de notre Charte Constitutionnelle et, en particulier, de l’article 27, selon lequel les peines ne peuvent consister en des traitements contraires au sens de l’humanité et doivent viser la rééducation du condamné. . Pour que cela se produise, il est important qu’il y ait une équipe éducative adéquate dans la prison. »

« Il n’est pas acceptable – lit-on dans la note accompagnant l’affiche de l’événement – ​​que les prisons soient en fait des décharges sociales, des centres de collecte séparée des périphéries existentielles et de la perte de notre temps ».

Elisabetta De Robertis, garante des droits des personnes privées de liberté personnelle de la municipalité de Trani, souligne quant à elle certaines des difficultés rencontrées par la prison pour hommes et femmes de Trani : surpopulation, problèmes structurels et manque de personnel.

À ces aspects, d’une part, s’ajoute le fait qu’en raison d’un manque de personnel, les espaces disponibles ne sont pas utilisés (par exemple, il n’y a pas de ressources permettant l’utilisation de la salle de sport et, par conséquent, crée un programme adapté aux chaque sujet), et d’autre part, le problème du fait que les deux institutions ne sont pas intégrées dans le contexte de la ville. «C’est très très fatiguant d’essayer de ramener la société dans la prison et de créer des ponts», explique le Garant.

Ensuite, l’institut des femmes a besoin d’entretien : « Il n’y a souvent pas d’eau chaude, il y a de la moisissure – rapporte De Robertis – et il faut réorganiser les sanitaires. Sans négliger le manque de personnel médical et d’espaces de socialisation ou de rencontres entre mères et enfants.

jeudi 30 mai 2024

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