“Le fonds de licenciement dû à la crise des entreprises s’estompe”

“Le fonds de licenciement dû à la crise des entreprises s’estompe”
“Le fonds de licenciement dû à la crise des entreprises s’estompe”

BRINDISI – « Il ne sera pas possible de recourir au fonds de licenciement en raison de la crise de l’entreprise ». C’est une douche froide pour les 76 travailleurs licenciés de l’entreprise Sir, l’entrepreneur de la centrale électrique Enel de Cerano, qui s’occupe du service de manutention du charbon au quai est de Costa Morena. C’est ce qu’a communiqué le secrétaire provincial du syndicat Cobas, Roberto Aprile.

L’entreprise, comme on le sait, paie le prix de la décarbonation et du démantèlement désormais imminent de Federico II. La procédure de licenciement a été engagée pour 76 salariés, puis annulée suite à une réunion avec la task force régionale d’urgence pour l’emploi qui a eu lieu le 15 mai. A cette époque s’ouvrait la possibilité de recourir aux filets de sécurité sociale en cas de crise des entreprises. Mais maintenant, d’après ce que Cobas a communiqué, certains problèmes sont apparus.

«Nous avions espéré qu’une fois approuvée cette forme d’indemnité de licenciement pour crise d’entreprise pour les travailleurs de l’entreprise Sir – rapporte Roberto Aprile – tout le monde à Cerano aurait pu en profiter». « L’utilisation de ce filet social – poursuit Aprile – nous aurait permis d’avoir plus de temps pour récupérer ce qu’Enel avait alloué à Brindisi, puis détourné vers d’autres territoires ». A ce stade, “il reste la seule possibilité d’un an d’indemnité de licenciement en cas de cessation d’activité”.

Cobas propose d’accéder à la procédure des “crises industrielles complexes”, à l’instar de ce qui s’est déjà passé avec l’ex-Ilva, “mais en s’efforçant de mener d’importantes protestations – poursuit Aprile – en faveur d’investissements alternatifs”.

Le front syndical s’effondre

Le manque d’unité sur le front syndical n’aide certainement pas. En fait, Aprile explique que la tentative de Cobas d’unir “les forces syndicales, également clairement exprimée lors de la dernière réunion de Bari, a lamentablement échoué”. Cobas a décidé de participer à la grève proclamée pour demain (31 mai) par la CGIL et l’UIL, contre la grave crise de l’emploi qui frappe la région. Le sort des travailleurs de l’usine Federico II de Cerano est particulièrement préoccupant, qui, le 23 mai dernier, après une réunion syndicale à l’extérieur de l’entreprise, ont exprimé leur mécontentement en marchant vers l’autoroute Brindisi – Lecce, avec d’inévitables répercussions sur la circulation.

« Nous avons demandé à la CGIL – raconte Aprile – si elle partageait notre présence. La CGIL a demandé à l’Uil la possibilité d’être ensemble, recevant une réponse de fermeture absolue à notre égard. Bref, si le temps manque – conclut Aprile – un front syndical désastreux, une classe politique pour le moins inexistante, comment sauver une ville ».

La crise chimique

Outre les licenciements de Sir, il convient de rappeler la crise qui touche le secteur chimique et pharmaceutique, avec l’exclusion de Basell du plan d’investissement annoncé par la multinationale et la mise en vente de l’usine Euroapi (anciennement Sanofi), qui a lancé le procédure de licenciement pour 164 travailleurs.

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