Voitures de luxe et rolex, la maxi fraude de Catane à Pesaro : deux arrestations

Voitures de luxe et rolex, la maxi fraude de Catane à Pesaro : deux arrestations
Voitures de luxe et rolex, la maxi fraude de Catane à Pesaro : deux arrestations

Pesaro, 31 mai 2024 – Deux Porsche garé sous la maison, un 911 et un Macan et une Lamborghini Urus avec les intérieurs conçus par Luis Vuitton (valeur totale environ 800 mille euros). Quatre-vingt-dix mille euros en espèces cachés dans la maison. Et puis Rolex, bijoux et sacs et sacs à dos de créateurs des marques les plus chères.

Un enlèvement de millionnaire à quelques pas de la plage. C’est celle menée par la Guardia di Finanza de Catane avec le soutien des financiers de Pesaro hier à l’aube. Les militaires ont sonné la cloche du dernier immeuble viale Trieste, côté est. Ici, au premier étage, ils vivent depuis environ un mois Carmelo Salvatore Di Salvo, 52 ans et Mariuccia Copia, 35 ans, tous deux siciliens et ils ont été arrêtés pour association de malfaiteurs et délits fiscaux. Les recherches se sont également étendues au studio récemment ouvert, situé le long de la route principale, peu après Largo Tre Martiri, et où les soldats ont passé beaucoup de temps. Il n’y a pas encore une enseigne dans le lieu qui a ouvert ses portes il y a environ un mois et qui serait encore dans une phase embryonnaire d’activité, en passe de se répandre dans tout le tissu économique local, du transport au tourisme, de la logistique au bâtiment. Sur la boîte aux lettres du bureau au rez-de-chaussée, on ne peut lire que « Révolution. La révolution commence avec nous » et « Copia & Partners. Société des avocats ».

Carmelo Salvatore Di Salvo il est accusé d’être à la tête d’une organisation criminelle complexe qui, grâce à l’utilisation frauduleuse de la législation sur les réseaux d’affaires et au détachement de personnel, s’est enrichie en déduisant du trésor plus de 25 millions d’euros en 5 ans contre 61 millions de bénéfices . L’opération baptisée « High Impact » a donné lieu à la mise en œuvre de 16 mesures de précaution un peu sur tout le territoire national. Le système complexe de fraude aurait été alimenté par la création de 14 réseaux d’entreprises, qui auraient inclus 37 entreprises ayant la fonction d’« agents détachés », opérant sur tout le territoire national, et 439 entreprises « détachées » implantées dans tout le pays, y compris en la région des Marches, qui utilise du personnel détaché.

Les entreprises leaders ils auraient été une sorte de “chars de main d’oeuvre” et ils auraient été organisés selon les besoins du « système », dont le cœur de métier se serait limité à permettre le détachement de travailleurs à des fins lucratives dans 439 entreprises. Les salariés, formellement licenciés par les « entreprises détachées » pour être embauchés par les entreprises à la tête du réseau, continueraient à exercer leurs fonctions chez leur employeur sous couvert de travailleurs détachés. Pas seulement: après avoir accumulé une dette fiscale et sociale importante, ces entreprises auraient été mises en liquidation et remplacées par d’autres qui auraient absorbé les mêmes travailleurs, à nouveau détachés auprès de la même entreprise bénéficiaire. La mise à disposition de travailleurs détachés aurait créé les conditions pour émettre des factures faisant référence à des opérations inexistantes et bénéficier de la déduction de la TVA.

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