“183 ont échappé à la guerre et à la torture. La petite Mawa n’a pas survécu”

“183 ont échappé à la guerre et à la torture. La petite Mawa n’a pas survécu”
“183 ont échappé à la guerre et à la torture. La petite Mawa n’a pas survécu”

Livourne, 31 mai 2024 – 185 personnes ont été sauvées, mais 183 ont atteint la terre ferme dans le « port sûr » de Livourne. Humanité 1, Un navire de l’ONG allemande SOS Humanity a mené quatre opérations de sauvetage dans les eaux libyennes entre lundi et mardi. Mais dans la traversée de plus de mille cent kilomètres pour escorter des migrants venus de plus de vingt pays du continent africain, il s’est avéré nécessaire une escale supplémentaire, urgence, dans le port de Lampedusa.

Mawa, une petite Guinéenne de 5 mois récupérée lors de la troisième opération de sauvetage d’un “bateau en fer dangereux”, était déjà morte de malnutrition et a donc été “évacuée” mardi avec sa mère de 19 ans et ses enfants de 2 ans. -Grande soeur. Pour les médecins de l’ONG Il n’y avait rien à faire. La petite fille était déjà morte de faim. “Drame dans le drame, la Méditerranée est aujourd’hui un lieu de mort pour de nombreux enfants”, explique la conseillère régionale du Bien-être Serena Spinelli à La Nazione, en assistant au débarquement sur le quai 56 de la Gare Maritime. Le douzième débarquement de navires d’ONG à Livourne s’est avéré “l’un des plus délicats et des plus exigeants pour toute la machine organisationnelle”, admet le maire Salvetti, également présent sur le quai, car « les effectifs sont similaires à ceux des premiers arrivés » en décembre 2022, avec Emergency’s Life Support.

La préfecture signale qu’il y a plus de 90 mineurs non accompagnés. Il y a des femmes intéressées, et la chaîne de sauvetage entre Usmaf, La Protection Civile et les associations bénévoles ont apporté hier les premières secours aux naufragés souffrant de gale, de déshydratation et de brûlures diverses. Quant aux relocalisations : tous les adultes en Toscane, tandis que les mineurs étrangers non accompagnés, la préfecture précise qu’ils seront relocalisés entre l’Émilie, la Ligurie, le Molise, et les villes toscanes de Florence, Grosseto et Massa. Ni dans le Cas de Piombino, ni à Livourne.

“C’était un voyage épuisant. Au moment où le corps a été retrouvé de la petite fille, très difficile – raconte à ce journal Sofia Bifulco, coordinatrice des communications à bord de SOS Humanité -. Les 43 personnes récupérées lors de la troisième opération craignaient de finir comme la pauvre petite fille. Les 183 personnes que nous avons sauvées sont des personnes à la recherche d’une vie digne et prêtes à traverser le désert et à entreprendre un voyage en mer pour échapper aux guerres, à la famine, aux persécutions et à la torture. Néanmoins, les autorités nous ont assigné Livourne, un port à mille kilomètres de là : énième punition infligée à ces personnes qui ont besoin de soins médicaux immédiats, une demande d’asile rapide, consciente de violer le droit maritime international qui impose un débarquement dans le port le plus proche, le plus rapidement possible. Et cela ne s’est pas produit.”

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