Florence, arbres abattus au Podere la Mattonaia pour un parking privé. Habitants : « Massacre »

En bas du Diosper, dont les couleurs accompagnaient le passage des saisons. Coupez les vieux lauriers qui ombrageaient le jardin depuis une vingtaine d’années.

Hier matin la démolition a commencé dans la ferme La Mattonaia, dans la commune de Gavinana, où il se déroule depuis novembre 2022 la construction d’un parking privé.

La réaction du comité des habitants – qui habitent entre via di Ripoli et via Caponsacchi et qui s’opposent aux travaux par le biais d’appels depuis 2007 – ne s’est pas fait attendre : “C’est un désastre – disent-ils, en regardant depuis les balcons, ils filment le les tronçonneuses avec leurs téléphones portables et les bulldozers au travail – 40 nouveaux arbres sont prévus dans le nouveau parking : des cure-dents qui seront plantés uniquement pro forma. N’aurait-on pas pu laisser les existants sans ces déchets ?”.

Le nouveau parking de 77 places – on parle de plus de 30 mille euros à payer pour assurer un stand – devrait être achevé en novembre prochain. À ce stade, la propriété devra démontrer qu’elle répond aux exigences de permis de la municipalité, garantissant au moins 90 centimètres d’espace réservé au passage des piétons pour l’entrée et la sortie du parking.

Sinon, il devra restaurer la ferme.

Un aspect qualifié à plusieurs reprises de “risible” par les conseillers municipaux du Spc Antonella Bundu et Dmitrij Palagi et qui suscite également de forts doutes parmi les habitants : “Comment restaurer un terrain après qu’il ait été cimenté et débarrassé de tous les arbres ?”, insiste le comité, où l’inquiétude se porte surtout sur l’été qui approche. “Sans mesures d’atténuation des tiges, il y aura un îlot de chaleur ici.”

De nombreux résidents – pas tous, un immeuble a conclu un accord avec le secteur privéils ont une mauvaise dent avec la Municipalité, coupables selon eux de ne pas avoir pris la responsabilité politique de nier le démarrage des chantiers : « Cette administration se vantait d’être verte, mais elle s’est ensuite trompée sur les faits. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’un petit chêne et un cèdre du Liban sur la ferme, dernier souvenir de l’époque où il y avait même un agriculteur ici. »

La « bataille » pour l’avenir de la ferme dure depuis plus de quinze ans.

En décembre 2021, dernier rebondissement qui aurait pu sauver l’espace vert. Une dispute bureaucratique. Le projet de 77 places de parking se heurtait en effet à un kiosque à journaux pour la boîte aux lettres et les compteurs d’un immeuble résidentiel, faisant de l’agrandissement nécessaire à l’entrée du parking un potentiel délit civil. Le permis de travail a alors été révoqué et le Palazzo Vecchio a promis de classer l’exploitation comme « zone de perméabilité écologique ».

Mais ensuite, environ un an plus tard, voici encore un autre rebondissement, le particulier prétendant que le même bâtiment était illégal. Un nouvel appel au TAR a suivi et, à partir de ce moment, la municipalité a effectivement hissé le drapeau blanc. Et le kiosque à journaux, après l’accord évoqué précédemment entre le particulier et la copropriété, a ensuite été supprimé.

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