“Chances d’emploi et plus de bus le soir”

Dalila Nervegna, 25 ans, étudiante en sociologie et recherche sociale à l’Université de Bologne, en est à sa première expérience politique, mais est active comme bénévole au sein du comité de quartier de San Martino in Strada depuis de nombreuses années.

Dalila, comment est née votre candidature ?

“J’ai toujours participé activement à la vie de mon quartier et je m’intéresse depuis longtemps aux questions de protection de l’emploi et de santé mentale. Avant même d’adhérer au Parti démocrate, le club du parti m’a proposé de me présenter.”

Pour quoi se battra-t-elle si elle est élue ?

“Je n’ai pas de solutions mais j’aimerais travailler sur certaines questions que je considère importantes : la santé psychophysique, le sport, la numérisation, pour lesquelles Forlì est parmi les dernières villes. De plus, étant donné que nous avons une structure familiale qui oblige les personnes âgées pour prendre soin du bien-être familial, il est important de promouvoir des activités qui permettent aux personnes âgées de garder leur esprit et leur corps actifs, avec des activités physiques et des cours de formation dans des clubs où se rencontrent les personnes âgées”.

Quels outils utilisez-vous pour la campagne ?

“J’utilise les réseaux sociaux pour informer les gens que je connais déjà. Mais pour élargir mes horizons, je participe à des initiatives électorales traditionnelles. L’une d’entre elles a été la réunion au bar “Flora”, avec trois candidats de moins de 30 ans, à laquelle a participé le maire Graziano Rinaldini et l’ancien maire Davide Drei, intitulé ‘Comment devrait être une ville universitaire'”.

Oui, comment ça devrait être ?

“Il devrait y avoir davantage de salles de sport à la pointe de la technologie, par exemple il y a un manque d’installations pour pratiquer le tennis. Il faudrait améliorer les transports publics, qui ne fonctionnent pas après 21 heures et constituent un gros problème, surtout pour ceux qui sont loin de chez eux et qui n’ont pas de voiture. Ensuite, nous devrions améliorer les opportunités d’emploi pour ceux qui ont étudié ici, en créant des moments de rencontre avec le monde du travail, comme cela se fait à Bologne, où sont organisées des journées carrière et en veillant à ce que les stages, qui sont obligatoire pour que l’obtention d’un diplôme mène à l’emploi”.

Paola Mauti

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