Le « voyage » d’Iannacone en Calabre, une humanité douloureuse et des poches d’extrême pauvreté

Le « voyage » d’Iannacone en Calabre, une humanité douloureuse et des poches d’extrême pauvreté
Le « voyage » d’Iannacone en Calabre, une humanité douloureuse et des poches d’extrême pauvreté

REGGIO CALABRE Reprenant là où il s’était arrêté, Domenico Ianncone revient en Calabre – après de nombreuses années – pour rouvrir le cycle de nouveaux épisodes de son format d’investigation. Les histoires racontées au cœur d’une région, la Calabre, où vivent des communautés d’immigrés contraints de vivre dans des conditions inhumaines. Bidonvilles, camps de tentes, maisons de fortune et vieilles usines abandonnées deviennent des lieux de refuge pour ceux qui ont quitté leur pays en quête de fortune, d’un avenir décidément meilleur. Quelqu’un a trouvé sur son chemin la misère et la pauvreté, un enfer de sacrifices et de marginalisation. Iannacone voyage, avec lui Bartolo Mercuri de l’association “il Cenacolo”, protagoniste des épisodes du programme de fond animé par le journaliste.

L’engagement de Mercuri

“Ils ont brûlé deux bus, simplement parce que je n’avais pas besoin d’aider les migrants.” Au volant du nouveau véhicule, fruit de la solidarité rassemblée par des centaines de personnes et d’associations après l’appel de l’année dernière, Mercuri parcourt les rues de Rosarno pour atteindre les différents villages disséminés dans la campagne et récupérer les enfants au bord des routes pour leur offrir des rafraîchissements et transport. «Il y a des gens qui n’acceptent pas que l’on fasse le bien», dit encore Mercuri. “Mais je ne reculerai jamais.” « Maintenant, allons manger, puis des chaussures et des vêtements pour tout le monde », lance-t-il aux enfants en les accompagnant à la cantine de son association. C’est un petit marchand de meubles qui aide depuis des années les ouvriers et les familles en difficulté de la plaine de Gioia Tauro et l’association est basée dans la petite ville de Maropati à Reggio Emilia.

Ali, Buba et les autres exclus

« Papa Afrique », c’est ainsi qu’on appelle Ali, arrivé en Calabre à l’âge de 22 ans en provenance du Sénégal. Le voyage, entrepris par Domenico Iannacone qui est revenu à l’antenne avec les nouveaux épisodes de “Che ci fa qui”, nous ramène à la ville de tentes de Rosarno parmi les replis d’une humanité douloureuse enfermée dans des poches d’extrême pauvreté, pour expérimenter d’abord – faire face aux conditions inhumaines dans lesquelles des centaines d’hommes et de femmes sont contraints de vivre. L’histoire de Buba est frappante, car il vit dans des conditions extrêmes, dans la saleté, l’humidité et sans services. “Si j’avais su tout cela, je ne serais jamais venu en Italie”, avoue-t-il à l’animateur télé.
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