Muro Napoli : Kvara est intransférable pour Conte

Il a tellement tonné qu’il a plu. Au final, quand le PSG courtise un de vos joueurs, il faut toujours prévoir des journées orageuses. L’important est de ne pas se laisser prendre au dépourvu et d’avoir les bons arguments pour renverser la situation. Et Naples avait déjà préparé sa stratégie défensive, ou – si vous préférez – la contre-offensive. Oui, car la pression du PSG sur Khvicha Kvaratskhelia et surtout sur son agent Mamuka Jugeli dure depuis plusieurs semaines, ce n’est certainement pas une surprise. La première proposition officielle pour l’achat du joueur est venue de Paris la semaine dernière : 60 millions d’euros. Aurelio De Laurentiis en a pris note puis a renvoyé la proposition à l’expéditeur : Kvara n’est pas à vendre. Naples se mobilise autour de sa star, mais se retrouve désormais dans la position délicate de devoir discuter d’un renouvellement de contrat substantiel à partir d’une position légèrement plus faible. Car si après la dernière rencontre entre les partis, fin avril, la distance était d’un million, avec une offre de Naples de 4 millions plus les bonus et une demande de l’entourage du Géorgien de 5 millions nets de base plus les bonus, maintenant le le risque pour De Laurentiis est celui de ne plus pouvoir dicter ses propres conditions à la table des négociations. Mais pendant ce temps, Naples construit un mur : pour le président et Antonio Conte, désormais prochain entraîneur des Azzurri, Kvara est le joueur symbolique de la refondation des Azzurri.

invendable

En marge de la présentation des retraites d’été, De Laurentiis s’était montré serein sur le sujet : « Quand j’ai pris Kvara, personne n’était au courant. Puis il est devenu une idole. Il a un contrat jusqu’en 2027, je suis très heureux et serein. C’est vous qui stimulez les procureurs : les contrats doivent être respectés.” En réalité, la machine du renouvellement était déjà en marche et les partis jouaient déjà cartes ouvertes. Ce qui n’était pas encore connu de tous, c’était l’offre pharaonique du PSG pour le Géorgien, l’agent ayant également informé Naples des pressions de Barcelone pour son client. Cela ressemblait à une stratégie de Mamuka, mais les faits disent désormais le contraire. Ce que Paris ou Tbilissi ont peut-être sous-estimé, en revanche, c’est la volonté de Naples de ne pas envisager la possibilité de vendre Kvara. Et l’éventuelle augmentation du PSG à 100 millions a déjà été rejetée.

Pour célébrer la victoire historique de l’Atalanta en Ligue Europa, La Gazzetta a lancé une promo choc : l’abonnement annuel à G ALL pour seulement 3,99 € par mois et l’affiche de la Une de fête en cadeau ! DÉCOUVREZ LA PROMO ICI

réunion à Milan

Hier en effet, à Milan, le nouveau directeur sportif italien Giovanni Manna a rencontré secrètement les agents de Kvara pour confirmer la position du club, qui reste catégorique. D’autant plus que Conte, lors des négociations avec Naples, parmi les premières demandes de l’entraîneur figurait la garantie de disposer du Géorgien, considéré comme le centre de gravité de son projet tactique. Bref, De Laurentiis et Conte sont toujours d’accord sur ce point et n’ont pas l’intention de changer de position. Ce qui est nouveau, c’est que depuis la rencontre d’hier, Naples a été rassuré : l’arrivée de Conte sur le banc est un plus dont Kvara et son staff attribuent du crédit au club et la disponibilité maximale pour rechercher un accord a été garantie sur le renouvellement qui satisfasse tout le monde. Bien sûr, il y aura beaucoup de travail à faire, mais la volonté d’avancer ensemble existe et constitue déjà un point de départ important. Naples, désormais, devra se rapprocher de la demande du joueur et peut-être lui garantir une clause libératoire accessible dès l’été 2025. Une sorte de prime de fidélité, pour ceux qui pourraient aujourd’hui renoncer à la Ligue des Champions et aux millions du PSG pour une nouvelle saison en bleu. Après tout, à y penser de manière romantique, la magie de Kvaradona n’aurait pas la même valeur loin de Naples.

NEXT Après l’attaque de Mondialpol, le gang s’est caché à Sassari La Nuova Sardegna