Ils ont tamponné leur badge à l’hôpital mais sont sortis pour faire autre chose : 7 médecins et infirmières ont rapporté

Cartes à puce à l’hôpital Caracciolo. Sept employés d’Asrem, parmi lesquels des médecins, des infirmières et des techniciens, ont été signalés au parquet près le tribunal d’Isernia pour le délit persistant de fausses attestations ou certifications et de fraude au détriment d’un organisme public.

L’histoire est commune à d’autres cas dont l’actualité italienne est souvent riche. Mais cette fois nous sommes à Agnone, à l’hôpital Caracciolo.

L’enquête, commencée il y a quelques mois et menée par les Carabiniers de l’Unité Opérationnelle et Radiomobile de la Compagnie Agnone coordonnée par le Ministère Public d’Isernia, a fait appel à un large éventail de techniques d’investigation. En plus des observations traditionnelles, des acquisitions documentaires, des fouilles et des fouilles, les carabiniers ont utilisé des technologies avancées telles que l’examen d’images vidéo, de données GPS et de systèmes de lecture électronique des entrées. Ces outils ont permis de détecter différents comportements illicites, dont le tamponnage infidèle de badges.

Eh bien, tout cela a permis de découvrir divers comportements illicites de la part du personnel hospitalier. Les 7 enquêtés et référés ont tamponné leur badge, pour certifier leur présence sur le lieu de travail, mais en fait ils se sont consacrés aux activités les plus disparates : ils ont fait leurs courses au supermarché ou – même – ils ont exercé leur activité dans d’autres établissements médicaux privés. « Parfois – écrivent-ils du Corps – certains employés se trouvaient en dehors de la région mais déléguaient à un membre de leur famille le tamponnage de leur carte de pointage à l’entrée et à la sortie. Finalement, depuis plus d’un an, malgré qu’un service spécifique ait été externalisé auprès d’une coopérative, l’un des salariés a quand même enregistré sa sortie afin de percevoir indûment la compensation financière y afférente”.

La procédure est en phase d’enquête préliminaire au cours de laquelle les suspects pourront faire valoir leurs défenses. Mais il est clair que l’histoire est destinée à faire sensation au sein de la communauté locale. Un cas qui met en évidence la nécessité de davantage de contrôles et de transparence dans les établissements de santé publique, également pour éviter la répétition de tels comportements à l’avenir.

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