«Non à l’autorisation d’aller voter»

BARI – Un détenu assigné à résidence demande l’autorisation d’aller voter sans escorte à son bureau de vote, mais le procureur et le juge s’y opposent. La demande, présentée ces derniers jours dans l’intérêt d’un jeune de Bari de 23 ans, a en effet été rejetée par la juge Rosa Caramia, à la lumière de l’avis défavorable du procureur Giuseppe Dentamaro. Ce qui motive : « la loi ne prévoit pas la possibilité de sortir voter ».

Il existe sur ce point un vide réglementaire qui crée un véritable paradoxe juridique, alors que le droit de vote est constitutionnellement garanti par l’art. 48 – « Le vote est personnel et égal, libre et secret. Son exercice est un devoir civique (…) Le droit de vote ne peut être limité qu’en raison d’une incapacité civile ou à la suite d’une condamnation pénale irrévocable ou en cas d’indignité morale”. L’intéressé, bien que impliqué dans d’autres affaires judiciaires, n’était pas considéré comme socialement dangereux, ne faisait pas l’objet d’une condamnation irrévocable et n’a donc été condamné à aucune sanction supplémentaire liée à l’interdiction du droit de vote. Son arrestation remonte à décembre dernier, alors qu’il avait été placé en détention provisoire pour possession d’une importante quantité de matériel pyrotechnique. Le procès débutera le 12 juin.

«Non ho parole, si tratta di una palese violazione dell’articolo 48 della carta costituzionale – dichiara l’avvocato Nicolò Nono Dachille – il mio cliente in passato ha già ricevuto tre permessi per recarsi dal dentista, e non c’è mai stato nessun problème. Il n’a jamais tenté de s’échapper. Tout comme il n’a jamais enfreint les dispositions de l’assignation à résidence. »

Le code de procédure pénale ne prévoit pas de recours pour ce type de demande : la seule alternative possible est de réintroduire la demande.

Le droit de vote est garanti aux détenus dans les établissements pénitentiaires, à condition qu’ils résident dans la même municipalité où se trouve la prison – selon une circulaire du ministère de l’Intérieur – où un bureau de vote spécial est spécifiquement installé. Discours similaire pour les électeurs hospitalisés ou en maison de retraite : dans ce cas, la loi prévoit que même les patients qui ne peuvent pas se rendre au bureau de vote à l’intérieur de l’hôpital peuvent exprimer leur préférence, qui dans ce cas sera recueillie dans une urne fermée par la personne en place. responsable du bureau de vote de l’établissement et le coordinateur (ou personne de contact) de chaque unité opérationnelle. Il n’existe cependant pas de dispositions réglementaires spécifiques concernant les détenus assignés à résidence. Avec pour conséquence que, paradoxalement, une personne en prison peut être admise à voter, alors qu’une personne assignée à résidence ne peut pas le faire.

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