Tobike, fermé il y a un an. Ceux qui font du vélo à Turin se retrouvent avec des vols et un trafic dangereux

Un an après fermeture de Tobikele célèbre service de partage de vélos ouvert en 2010 (et fermé en février 2023 en raison de vols et vandalismes répétés sur les vélos), 2 mille Turinois ont répondu à une enquête lancé par les anciens gestionnaires de services. Le résultat est une image générale actualisée de la ville cyclable et de la mobilité alternative. Avec plus de lumières que d’ombres.

Que disent les chiffres? Que la majorité des citoyens qui ont utilisé ToBike, 61%aujourd’hui il en monte un vélo privé. Ils ont avant tout une préoccupation : volsde ne pas retrouver leur véhicule à deux roues là où ils l’avaient laissé.

Un problème qui n’est pas nouveau dans la ville : en 2012, une sorte de « division » de la police locale a même été créée, censée s’occuper des voleurs de vélos, un projet qui a vite fini par être oublié. Les statistiques indiquent que plus d’un millier de vélos sont volés chaque année, soit en moyenne 3 par jour. Sur Facebook, dans le groupe «Vélos volés à Turin – rapports et observations!», de nombreux cas sont publiés de vélos disparus mystérieusement, même s’ils étaient attachés avec des cadenas indestructibles. Après, parmi les préoccupations des anciens utilisateurs de ToBike figurent : mauvaise sécuritéle manque de parking pour vélos, la rareté des pistes cyclables et le trafic.

Stratégies alternatives

Mais il existe d’autres réponses qui attirent l’attention. Parmi ceux qui ont utilisé le service de partage, pour de courts trajets, nombreux sont aujourd’hui ceux qui l’utilisent. des transports en commun, 56,9%. D’autres ont viré sur la voiture privée, 38,4%. 10% pour les usages courts trajets le scooter de location. Cependant, seule la version 8.8 utilise le partage de vélos en libre accès (les vélos en ville qu’on peut laisser n’importe où). Le vélo, en location rapide, se fait donc dépasser par le scooter. Cependant, 8,3% de ceux qui ont utilisé Tobike aller à pied. Au final, moins de 5 % ont acheté un scooter privé.

En ce qui concerne les services de partage, la Ville de Turin a participé ces dernières années à des projets visant à lutter contre la pollution, notamment en promouvant des solutions de mobilité verte telles que le partage de vélos et l’autopartage de voitures électriques à circulation libre. En ce qui concerne les vélos, il existe un service qui ne prévoit pas de points de collecte fixes et qui permet la mise en circulation définitive des vélos dans le respect des règles. Les opérateurs actifs sont : Boulon, Lime RideMovi (ce dernier vient de signer un accord avec WeTaxi pour 16 000 vélos dans 15 villes italiennes, dont Turin).

En ville, il est également possible de louer des scooters électriques en utilisant, sur inscription, les applications smartphone des entreprises qui gèrent les services. Les scooters sont localisés via l’application et déverrouillés à l’aide d’un code QR situé sur le guidon. Les opérateurs actifs de scooters sont : Oiseau, Boulon, Docteur, Helbiz, Citron vert, Toi.

Des centaines de vélos et de scooters qui, cependant, selon l’enquête réalisée par les anciens dirigeants de ToBike, ne sont que très peu utilisés par ceux qui optaient autrefois pour des vélos de location avec stations fixes. Mais parmi les rares qui les utilisent, les risques ne manquent pas.

D’après le dernier rapport national sur la mobilité partagée du ministère de l’Environnement il en ressort que Turin, en observant l’indicateur du taux d’accidents dans les villes disposant de plus d’un service actif de partage de scooters, semble être avec 4 accidents tous les 100 000 déplacements la ville qui a enregistré le plus d’accidents en 2022.

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