Italie. Voyage dans la beauté – Bureau de Presse de la RAI

Italie. Voyage dans la beauté – Bureau de Presse de la RAI
Italie. Voyage dans la beauté – Bureau de Presse de la RAI

La neige et la mer ensemble. C’est le Pesaro de Glauco Mauri, le grand acteur, qui résume ainsi la ville où il a rencontré le théâtre. Lui et d’autres personnalités illustres de Pesaro parlent de la capitale italienne de la culture pour 2024 dans le nouveau rendez-vous avec « Italia ». Voyage en beauté », diffusé le lundi 3 juin à 21h10 sur Rai Storia. Ni les Marches ni la Romagne, « un lieu de l’esprit », le définit Pier Paolo Pasolini. Il fréquente la capitale des Marches pour l’Exposition internationale du nouveau cinéma, l’une des nombreuses initiatives culturelles qui reconfirment Pesaro comme la « Riviera des Muses », une épithète des années 1950, car c’est la Riviera des arts : poésie, opéra, peinture. , musique. Toujours pendant le boom économique, ce monde frontalier entre les Apennins et la mer Adriatique est devenu un lieu expérimental où sont nées les vacances italiennes.
Ville créative de musique classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle abrite Gioachino Rossini, célébrée chaque année avec le Festival d’Opéra Rossini. Des institutions musicales telles que le Conservatoire, le Théâtre et le Musée National Rossini vivent en son nom et grâce à son héritage. Rosetta Cucchi, une réalisatrice de Pesaro revenue dans sa ville pour travailler sur le festival monographique dédié au grand compositeur, déclare : « On dit que Rossini est une folie organisée. Pesaro est ainsi : il y a la folie, il y a l’ordre, mais si tout cela est maintenu par la musique, cela devient de l’art”.
Une ville marquée par la splendeur de la Renaissance de la seigneurie Sforza, qui succéda à la famille Malatesta. Les villas Liberty, les mosaïques de l’époque romaine, le palais de la seigneurie, la fontaine des poètes, le chef-d’œuvre du retable de Giovanni Bellini, la villa impériale, la colline Ardizio, le Monte San Bartolo et Baia Flaminia. Chaque recoin de Pesaro raconte une partie de son histoire millénaire. « Perspective est née ici. Vue d’en haut, la ville dévoile le revers du rideau », explique le photographe Olivo Barbieri. Le poète de Pesaro Gianni D’Elia, marchant sur le rivage, dit : « Baia Flaminia est la co-présence des temps parce que les Romains étaient ici. L’ancienne Pesaro, disparue dans un gouffre en 31 avant JC et ressuscitée comme colonie augustéenne au Ier siècle après JC. Destructions et renaissances qui sont à la base de ce pessimisme adriatique qui nous caractérise ».
Ce n’est peut-être pas un hasard si le symbole de la ville est la Grande Sphère d’Arnaldo Pomodoro sur la Piazzale della Libertà. Bien qu’il soit un artiste populaire et accessible à un large public, le sculpteur revient à Pesaro après de nombreuses années et réalise une opération radicale et sans précédent sur la scène italienne. Dans un rapport de 1971, il déclarait : « Aujourd’hui, l’idée de placer des sculptures parmi les gens a disparu. Cette œuvre est destinée à un usage social de l’art.”

PREV Collection Albertini : les précieux documents reviennent à Pérouse
NEXT MOLFETTA PROTÉGÉE AU CŒUR, LA NOUVELLE PHASE DU PROJET SE TERMINE AUJOURD’HUI PAR UNE GRANDE CÉLÉBRATION