jamais aussi peu de pluie à Rome depuis 1990

jamais aussi peu de pluie à Rome depuis 1990
jamais aussi peu de pluie à Rome depuis 1990

Il n’a pas plu aussi peu à Rome et dans sa province depuis 34 ans. Ce sont les données contenues dans le dernier rapport de l’Observatoire permanent des usages de l’eau, l’organisme composé de représentants des administrations territoriales et de l’Autorité de Bassin du District.

Le bilan négatif du mois d’avril

L’étude, publiée par l’Autorité du Bassin du District de l’Apennin Central, rapporte des informations relatives au territoire Ato2, c’est-à-dire celui de la capitale et de la ville métropolitaine correspondante. En attendant de savoir quelle était la situation en mai, les données relatives au mois d’avril dernier ont été publiées. A cet égard, “la valeur moyenne mensuelle des précipitations cumulées vérifiée dans la zone gérée par Acea Ato2 est la plus basse enregistrée pour le mois d’avril de 1990 à aujourd’hui”.

Peu de pluie qui aggrave les conditions météorologiques généralisées

Un “record” dont on n’avait pas besoin, étant donné que les faibles apports pluviométriques “aggravent encore les conditions déficitaires généralisées à moyen terme” calculées dans une fourchette de 6 à 9 mois. Mais un « déficit pluviométrique important » a également été enregistré « par rapport aux conditions de longue durée (12-24 mois) pour toutes les zones de recharge des principaux aquifères gérés par Acea Ato2 ». Traduit : il n’a pas plu un peu seulement en avril, ni seulement au cours des 9 derniers mois : la situation est caractérisée par un « déficit important » depuis 2 ans.

Les bassins d’eau sous observation

Et entre autres, ces déficits « ne peuvent être comblés que partiellement » suite à des précipitations importantes et convenablement réparties dans le temps. Les classiques « bombes à eau » ne suffisent donc pas pour se relever de la situation particulièrement sèche qui frappe Rome et sa province. Le résultat est qu’au mois d’avril “les sources Peschiera, Le Capore et Acqua Marcia ont enregistré un débit inférieur ou au plus proche du 25ème percentile de la série historique de référence”.

Ordonnances sur l’utilisation de l’eau potable

Quelles sont les conséquences? Concernant la Capitale, le maire a pris une première ordonnance demandant de limiter l’usage de l’eau potable qui doit littéralement être sirotée à des usages autres que sanitaires. Des initiatives similaires ont également été lancées dans l’arrière-pays, par exemple dans la commune de Rocca di Papa, où le maire a signé une ordonnance le 14 mai. D’autre part, le manque de précipitations se reflète également dans le niveau du lac d’Albano, principal bassin hydrographique de nombreuses communes des Castelli Romani.

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Les “problèmes techniques” qui n’ont pas permis de mettre à jour les données collectées par le téléhydromètre installé en septembre 2023 ont été surmontés. Par rapport à la première mesure effectuée, il y a maintenant 8 mois, le niveau du lac a encore baissé et s’élève aujourd’hui à 2,47. mètres, centimètres : cela signifie qu’il a encore baissé de 19 centimètres depuis le début du suivi. Dans ce cas également, les “bombes à eau” classiques, dans les cas où elles se sont produites (surtout en novembre et février), n’ont pas particulièrement affecté la tendance hydrométrique du lac qui, comme d’autres bassins hydrographiques, reste “d’observation particulière”.

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