« Les start-up diminuent à Cesena, il faut inverser la tendance »

« Les start-up diminuent à Cesena, il faut inverser la tendance »
« Les start-up diminuent à Cesena, il faut inverser la tendance »

« Les start-up doivent à nouveau croître. » C’est un impératif que celui de Mattia Biondi, coordinateur de la table régionale Travail et Entreprise d’Italia Viva qui, pour analyser la relation entre les jeunes et le travail, part du récent rapport de la Chambre de Commerce des provinces de Forlì-Cesena et Rimini : « Il s’agit d’un territoire – explique Biondi – caractérisé par un esprit d’entreprise répandu avec 96 entreprises actives pour mille habitants (Émilie-Romagne 88, Italie 86). Plus de la moitié des entreprises actives (53,0%) sont constituées en entreprises individuelles (en baisse de 4,4% par rapport aux 12 mois précédents) ».

Mais c’est le nombre de start-up innovantes qui représente l’élément le plus significatif pour évaluer la dynamique et la capacité de développement d’un système entrepreneurial : « Sur la base des données mises à jour au 1/2/2024, communiquées par la Chambre de Commerce, de Romagne Sur le territoire (Forlì-Cesena et Rimini), on compte 121 start-up opérant principalement dans les services (92 unités) et dans l’industrie/artisanat (22 unités). Dans la commune de Cesena, le changement absolu entre 2022 et 2023 a été de -7 start-up innovantes”.

« À la lumière de ces chiffres – souligne l’exposant d’Italia Viva – il est clair que, parmi les principaux objectifs de la prochaine législature, il doit y avoir celui de contribuer au développement de ces réalités qui, de toute évidence, ne trouvent pas d’espaces adéquats sur ce territoire. ».

Selon Mattia Biondi notamment, « il est nécessaire de trouver de nouveaux espaces de partage, de formation et de développement. La pandémie – dit-il – a changé notre style de vie à tous. En particulier, le monde du travail s’est transformé et son évolution est toujours en cours : la manière de le concevoir a également changé, notamment chez les jeunes. Mais les changements font partie de cette société et Cesena ne peut pas être laissée pour compte. »

« L’objectif – poursuit Biondi – doit être de développer des espaces publics (coworking) dans lesquels se développent de nouvelles idées, entreprises, collaborations et synergies professionnelles, pour le développement des entrepreneurs du futur. Notre territoire doit être ouvert aux nouveaux arrivants, non seulement nationaux mais aussi internationaux. À cela s’ajoutent des interventions fiscales municipales qui seront également nécessaires au travers de contributions de soutien non remboursables, mais aussi de mesures adéquates pour la récupération des propriétés vacantes. De manière générale, avec des mesures ciblées, nous devons alléger la charge bureaucratique qui pèse sur les entreprises pour donner un nouvel élan à ceux qui voudraient ouvrir une entreprise sur nos territoires et redonner vie au centre historique d’une manière particulière. Non seulement des locaux donc, mais aussi des bureaux et des activités commerciales”.

« Les start-up et le désir de faire des affaires – conclut-il – doivent croître à nouveau. L’idée est de faire de Cesena un Hub pour la Romagne : non plus Cesena Lab, mais Romagna Lab”.

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