Bâton de distanciation, syndicat local de la police de Bergame : “Nécessaire pour les agents”

Bâton de distanciation, syndicat local de la police de Bergame : “Nécessaire pour les agents”
Bâton de distanciation, syndicat local de la police de Bergame : “Nécessaire pour les agents”

Le syndicat CSE FLPL SULPL (Syndicat Unitaire des Travailleurs de la Police Locale) aux mains de son secrétaire provincial Giovanni Novali intervient dans le débat ces derniers jours sur le bâton de distanciation fourni aux officiers.

Le syndicat n’est pas d’accord avec les affirmations juridiques qui ressortent des derniers communiqués de presse de l’Administration de Bergame publiés dans les journaux, concernant la possibilité d’attribuer le bâton de distanciation à la police locale de Bergame, ce qui, de l’avis de cette organisation syndicale, ne coïncident avec le cadre réglementaire actuel concernant les outils d’autoprotection attribués au personnel de la police locale.

Tout d’abord, il faut préciser que le bâton de distanciation n’est pas une arme, et que si d’une part il paraît tout à fait exact que le ministère de l’Intérieur est l’organisme compétent en matière d’armes, il paraît tautologique d’affirmer que, au contraire, il ne peut pas exercer son expertise sur ce qu’une arme n’est pas.

La référence réglementaire relative au bâton de distanciation est la loi régionale 6/2015 (source primaire au même titre qu’une loi de l’État), qui prévoit l’obligation d’une disposition réglementaire et d’une formation spécifique, et le règlement régional n° 6/2015. 5/2019, qui à l’art. L’article 15, paragraphe 2, stipule que « … les outils d’autoprotection comprennent le spray irritant et le bâton extensible. Les outils d’autodéfense ont une nature et une finalité exclusivement défensives… ; cela prouve encore une fois que nous ne parlons pas d’une arme, notamment parce qu’elle irait au-delà des compétences régionales.

Nous ne nous attarderons pas sur l’histoire (troublée) du bâton de distanciation, qui a rencontré un premier et important arrêt jurisprudentiel favorable avec la phrase no. 701 du 21 août 2001 Tribunal Administratif Régional de Lombardie, qui avait reconnu la pleine légitimité de cette dotation, mais nous nous concentrerons uniquement sur la législation en vigueur.

Toutes les lois régionales sont soumises au contrôle du Conseil des ministres, qui évalue s’il convient ou non de les contester, par le biais d’un recours principalement devant la Cour constitutionnelle, ainsi :

– Le Conseil des ministres n’a pas contesté la LR 6/2015 au moment de son approbation, qui contenait la disposition du bâton de distanciation ;
– Le Conseil des ministres a en revanche contesté la loi régionale no. 8 du 25 mai 2021, qui avait intégré l’équipement de la Police Locale au pistolet paralysant à contact électrique, le considérant (à juste titre) comme une arme à part entière ; appel qui a été accepté avec la sentence no. 126 du 24 mai 2022, qui a déclaré l’inconstitutionnalité de cette attribution, la Région ne pouvant pas légiférer sur les armes.

Ainsi, étant donné que le bâton de distanciation n’est pas une arme, puisque sa destination naturelle n’est pas de blesser la personne, comme tout outil de travail, il ne doit pas être utilisé de manière inappropriée (comme les ciseaux, s’ils sont coincés dans un œil, ils prennent l’apparence d’un “arme inappropriée”, alors même que sa destination naturelle est de couper du papier…).

L’équipement utilisé par les membres de la plupart des commandements en Lombardie (par exemple Milan – Brescia inclus) est celui de la société GHOST INTERNATIONAL (avec un poids inférieur à 350 grammes), et a déjà été soumis au contrôle du banc d’essai Gardone. Val Trompia, qui exclut sa capacité à offenser la personne s’il n’est pas utilisé de manière inappropriée avec des coups à la tête (c’est pourquoi, dans le cours de préparation prévu au maniement de cet instrument, il est interdit de frapper certaines zones rouges, notamment dans lequel la tête entre).

Suivant le même raisonnement, si un stylo à bille était soumis au même test, sa capacité à offenser la personne serait exclue, à moins qu’il ne soit utilisé de manière inappropriée, comme le mettre dans une oreille.

Nous ne pouvons donc pas être en désaccord avec la décision de ne pas procéder à l’attribution de l’outil d’autoprotection au personnel de la police locale de Bergame ; en fait, si aujourd’hui un agent de la police locale rencontrait une personne armée d’une seringue infectée, il devrait lui faire face soit à mains nues, soit il serait contraint d’utiliser la force meurtrière, avec pour conséquence une épreuve judiciaire qu’un L’opérateur de police espère ne jamais avoir à expérimenter.

Pour ce qui précède, après avoir appris que ce syndicat était déjà intervenu pour demander à l’Administration de la Ville de Bergame de fournir cet instrument en 2019, et que la Mairie a ensuite approuvé sa mise à disposition, nous espérons que l’Administration de la Ville de Bergame, décide de promouvoir toutes les formalités nécessaires pour attribuer l’instrument aux opérateurs de police locale affectés aux secteurs exposés à risque sur la route, après avoir suivi la formation requise par la loi régionale.

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