Ravenne, fin d’un cycle

Alessandro Brunelli quitte Ravenne après 12 ans. La vente à Ignazio Cipriani est imminente. Hier matin, le président Giallorossi a rencontré la presse pour la dernière fois.

Brunelli, quel est le bilan de la saison dernière ?

“C’était une saison exagérée, mais entachée par le résultat final. Ravenne a remporté le championnat et l’a pleinement mérité. Nous avons dû faire face à une situation paradoxale. Celui qui était censé être vigilant a fait comme si de rien n’était.”

Regrets?

“Il y a de l’amertume de ne pas avoir pu donner à ce groupe d’athlètes une promotion en Serie C. Beaucoup de joueurs vus cette année méritent des niveaux de catégorie plus élevés.”

Comment clôturer un cycle de 12 ans ?

“Depuis 2012, j’ai commencé à m’occuper de la reconstruction de Ravenne. Ce furent 12 années merveilleuses, de travail, de passion, de hauts et de bas, de joies et de douleurs. Mais aussi d’injustices. En plus de celle de Pistoiese, j’inclus celle de l’algorithme, qui nous a obligés à jouer les playouts l’année du Covid.”

Que vous laisse cette expérience ?

“C’était important. Après avoir été joueur et entraîneur, j’ai pu vivre dans le monde du football avec 2 autres rôles différents, directeur sportif et président. Le projet n’a été possible que grâce à l’apport de nombreux sponsors, mais grâce aussi aux joueurs, aux entraîneurs, aux collaborateurs et aux bénévoles”.

Pourquoi la relation avec la courbe de Méro s’est-elle rompue ?

“Quelques épisodes ont été mal interprétés. J’ai essayé par tous les moyens d’arranger les choses. Il n’y avait aucune volonté d’accepter mon introduction. Le sujet était donc épuisé.”

Pourquoi l’entreprise a-t-elle été vendue ?

“Nous recherchions fortement quelqu’un capable de porter Ravenna plus haut. En 12 ans, le poste de président n’a jamais été convoité. Beaucoup ont essayé d’acheter Ravenna. Nous avons cherché la meilleure solution. Avec l’avènement d’Ignazio Cipriani, toutes les conditions étaient réunies. nous recherchions sont là. La transition a été « naturelle ».

Le meilleur moment?

“L’élimination de Vicenza des playoffs en 2019, en Serie C”.

Et le plus sombre ?

“Disqualification de Mokulu en 2021”.

Son avenir dans le monde du football ?

“J’attends la conclusion du transfert. Le rôle d’entraîneur est le plus gratifiant. Le football est plein d’opportunités.”

Quand aura lieu la fermeture ?

“Il nous faut l’acte notarié. Il faut trouver le jour, d’ici le mois de juin.”

Quelles sont les perspectives de montée en Serie C ?

“Le plus fondamental était de suspendre les séries éliminatoires. Maintenant, le championnat est terminé. Nous attendons la décision du CONI. Ensuite, il y aura un éventuel recours auprès du TAR.”

Y a-t-il des chances de repêchage pour remporter les séries éliminatoires ?

“La LND n’a pas encore publié le classement. La suite reste un ‘jeu de bar'”.

Quel héritage laissez-vous à Cipriani ?

“Une organisation et une structure qui voyagent de manière autonome, c’est-à-dire ce qu’il faut mettre en place. Pour cela, il faut rendre hommage à la réalisatrice Claudia Zignani, qui s’est dépensée sans se ménager. Nous quittons quelque chose qui n’était pas là avant , du secteur jeunesse au centre sportif “.

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