Latina, la ville qui veut obtenir son diplôme mais ne s’inscrit pas

Latina, la ville qui veut obtenir son diplôme mais ne s’inscrit pas
Latina, la ville qui veut obtenir son diplôme mais ne s’inscrit pas

En fin de compte, mon père avait également raison lorsqu’il disait que la retraite était vraiment importante.
Ma mère n’avait pas tort lorsqu’elle disait : “Un diplômé compte plus qu’un chanteur”
Jeune et naïf j’ai perdu la tête, que ce soit les livres ou mon provincialisme

Francesco Guccinicelui qui est empoisonné

La voici, Latina, qui veut s’inscrire à l’université depuis 30 ans et n’a jamais obtenu son diplôme. Une chose incroyable est toujours de savoir où aller à l’université (centre ou campus ?) mais jamais quelles études suivre.

Pour nous, l’université c’est une question d’immobilier, d’espaces, notre université ce n’est pas la physique mais la physique, ce n’est pas l’architecture mais la gestion immobilière.

Tout va bien, mais une fois pour toutes, nous devrions décider de fréquenter cette université. Combien de professeurs de l’Université Pontine ont été élus au conseil municipal ? Combien de conseillers ont été choisis ? Combien d’invités ont été invités pour donner des conseils ? L’université ici n’est pas la chair des professeurs et des étudiants mais les décombres des murs. Chaque « ancien » espace est devenu une université : ancien quartier militaire, ancien camp de réfugiés, ancien grenier (abattoir), ancien garage Ruspi, ancienne Banque d’Italie. Tout ce qui était autrefois devient un lieu d’étude, quelque chose de marginal. D’accord, mais ce serait une bonne idée de commencer à parler, non pas de l’endroit où se trouve l’université, mais de la faculté dans laquelle nous voulons nous inscrire, des recherches à effectuer et ensuite de l’endroit où nous irons travailler.

Nous ne devons pas être les Gabetti de l’Université mais devenir ses étudiants en tant que communauté. Et être étudiant à l’université signifie construire des bibliothèques, ouvrir des théâtres, avoir d’excellents centres sportifs, offrir des espaces pour le temps libre des enfants, avoir des musées, penser non pas à la nostalgie mais à de nouvelles utopies. Nous ne pouvons pas être une ville du XXe siècle et une ville universitaire, car la seconde travaille pour demain, la première meurt de la nostalgie d’hier des anciens jeunes.

Alors, veut-on faire de cette ville une ville universitaire ? Inscrivons-nous.

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