“La majorité veut détourner l’attention du sujet”

«La démocratie a perdu à Plaisance». Comme Stefano Cugini et Luigi Rabuffi, conseillers municipaux d’Alternativa per Piacenza, commentez immédiatement l’interruption de la séance par la majorité. «Hier, une séance du conseil municipal était prévue pour discuter de l’affaire de la Piazza Cittadella. Conseil qui pourrait exploiter ce qui a été entendu dans les commissions qui se sont tenues, toujours sur le même thème, la semaine dernière, dont une en présence de l’un des principaux protagonistes, le PDG de Piacenza Parcheggi. Et avec la lecture (espérons-le) de la copieuse documentation fournie qui, jusqu’à présent, n’était pas à la disposition des élus”.

«Il est superflu de rappeler tous les écueils et difficultés de cette affaire – poursuivent Cugini et Rabuffi – en particulier avec la question de la fausse garantie (sur laquelle, rappelons-le, une enquête est en cours). Nous attendions donc, et l’ensemble des citoyens l’attendaient, un débat franc, constructif et sans hésitation. Rien de tout cela, grâce également à la gestion désastreuse du Conseil par un président qui a démontré une fois de plus toute sa difficulté à interpréter le rôle. Des interventions que qualifier de décevantes est un euphémisme, compte tenu de l’histoire et de tous les aspects connus jusqu’à présent, qui sait combien de surprises pourraient encore nous attendre. Entre citations épiques et invitations à ne pas sortir du sujet (une véritable affirmation tragi-comique), des tentatives ont été faites à plusieurs reprises pour lancer la balle dans les tribunes. Ne manquant pas d’inviter les autres édiles à ne pas ramasser les glands au sol (on se souvient que l’animal qui a cette habitude est le cochon…) et à ne pas accuser les gérants “ne vous permettez pas d’accuser les gérants” a-t-on dit. Manœuvres spécieuses visant à détourner l’attention sur autre chose, interrompant la discussion à plusieurs reprises, ne se présentant même pas après une suspension pour faire exploser la séance. Aujourd’hui, quelqu’un a fui la confrontation, il avait peur d’exercer un principe démocratique comme celui de la discussion au conseil municipal. Les citoyens de Plaisance, représentés par les conseillers municipaux, se sont vu refuser le principe démocratique sacro-saint. Aujourd’hui, quelqu’un a échappé à la démocratie.”

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