Utilisés pour le débarquement des migrants et confisqués aux passeurs, ils avaient été confiés à des associations « à but non lucratif » censées les utiliser à des fins sociales et bénéfiques, mais ils auraient été fait disparaître, démantelés voire vendus pour payer des dettes. C’est ce qui a été constaté par financiers de la section opérationnelle navale de Gallipoli qui, dans le cadre de services spécifiques de police économique et financière, a découvert comment certaines associations locales avaient détourné au moins trois bateaux de leur destination initiale, qui leur avait été confiée en garde à vue.
Bateaux vendus ou disparus
L’un d’eux, comme l’a confirmé l’enquête des flammes jaunes, aurait été vendu à une entreprise d’amarrage et d’hébergement de bateaux de plaisance, pour rembourser une dette d’un montant d’environ 10 000 euros.
Mais dans une autre circonstance, les financiers ont identifié un organisme de droit public qui s’était vu confier, sous contrôle judiciaire, deux navires destinés à la surveillance d’un parc naturel marin régional. Toutefois, lors de l’audit, l’organisme fiduciaire n’aurait pas été en mesure de justifier le disparition totale d’un navire, ainsi que l’abandon de l’autre dans un chantier naval, dont manquaient les trois moteurs in-bord. Ce dernier navire a été saisi, tandis que les six responsables ont été signalés aux autorités judiciaires.
