Terni : la présentation du film ‘Io e il Secco’ au Politeama

Terni : la présentation du film ‘Io e il Secco’ au Politeama
Terni : la présentation du film ‘Io e il Secco’ au Politeama

04 juin 2024 12:12

Au cinéma Politeama Lucioli de Terni, le vendredi 7 juin à 21h, le réalisateur Gianluca Santoni et l’acteur Andrea Lattanzi présenteront au public le film ‘Io e il Secco’. Le film, basé sur une histoire originale qui a remporté le Prix Solinas, a été présenté en compétition au Festival du Film de Rome dans la section « Alice dans la ville », où il a obtenu la mention spéciale « Le journaliste hollywoodien Rome – Un regard sur l’avenir ». pour la réalisation, avec cette motivation: «Pour le signe déjà si sûr, pour les plans qui dénotent une personnalité et une continuité stylistique avec la plus haute tradition du cinéma italien». Le film sera programmé à Politeama du 7 au 9 juin, les billets peuvent être achetés en ligne dès maintenant sur www.cinemapoliteamaterni.it.

‘Io e il Secco’ raconte une enfance trahie mais encore capable de rêver, les séquelles du machisme toxique et du patriarcat, la reconnaissance de soi au-delà des rôles et des apparences, l’amitié profonde et salvatrice qui peut naître dans les contextes les plus improbables ; une amitié comme celle du petit Denni qui, animé par le désir de protéger sa mère bien-aimée et pris au piège dans une spirale de violence domestique, se présente chez Secco – un délinquant élancé et maladroit encore plus enfantin que l’enfant, qui se présente pourtant comme un “super-tueur” – lui promettant une belle récompense pour le libérer, lui et sa mère, de la présence toxique de son père violent.

Le premier film de Gianluca Santoni transforme la douleur en tendresse, raconte la peur et n’oublie pas l’humour, sur fond d’une province adriatique sans précédent. Un film qui contraste les tons sombres et froids de la mer hivernale avec la chaleur de ses protagonistes et de leurs interprètes. Andrea Lattanzi est le fils parfait de la banlieue, tandis que le débutant Francesco Lombardo incarne l’inquiétude de l’Antoine Doinel de la mémoire frauduleuse, grâce à la ressemblance physique et existentielle de son personnage. « Io e il Secco » est un « petit » film mais incroyablement grand pour les thèmes qu’il a le courage d’aborder : la violence contre les femmes, vue cependant à hauteur d’enfant, en évitant un regard morbide ou rhétorique ; la nécessité de repenser les modèles parentaux et paternels en particulier ; les difficultés de ceux à qui on a refusé toute possibilité de tournant et qui sont obligés de passer leur vie à faire ce qu’ils peuvent – et l’intelligence mais aussi la grande empathie avec laquelle il les présente. Un début plein de possibilités, à l’image de l’avenir de ses protagonistes.


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