Piémont en licenciements : +50%

PROFESSION


15h25 mardi 04 juin 2024

Boom des filets sociaux au cours des quatre premiers mois de l’année. Les nombreuses crises industrielles et les retards de Stellantis pèsent lourd. Parmi les provinces, Biella possède un maillot noir, suivie de Verbania et Novara. Cuneo va à contre-courant


Blâmer Stellantis, mais pas seulement. Au cours des quatre premiers mois de l’année, le fonds de licenciement de Piémont a augmenté de près de 50 pour cent par rapport à la même période en 2023. En niveau absolu entre janvier et avril, plus de 16 millions d’heures en espèces ont été demandées avec une augmentation de 49,4% (+61,5% ordinaire, +40,1% l’extraordinaire, -86% l’exceptionnel). Un tableau – celui esquissé par le rapport de l’Uil – pire que celui qui se dessine au niveau national où les heures de paiement autorisées étaient de 169 millions, avec une augmentation de 16,8%.


« Ces données mettent en évidence les difficultés du tissu productif et économique de notre région – dit le secrétaire général de l’Uil Piemonte Gianni Cortese –. Turin, en particulier, redevient la province où les filets de sécurité sociale sont le plus utilisés, à la fois en raison des nombreuses crises d’entreprises en cours (Léar, Toi Connectivité, Del Grosso pour n’en citer que quelques-uns) et surtout pour la situation difficile de l’usine Stellantis de Mirafiori. Dans les 18 prochains mois, il est facile d’estimer de longues périodes d’utilisation de la caisse enregistreuse, en attendant la production de la nouvelle 500 hybride qui devrait démarrer en 2026″.


En effet, l’industrie est le secteur dans lequel les licenciements ont le plus augmenté (+59,3%), devant la construction (+22,8%). La situation du commerce s’améliore (-32,2%). Parmi les provinces maillot noir, Biella (+138,4%), sur le podium avec Verbania (+91,9%) et Novara (+86,4%). Juste derrière se trouvent Turin (+75,6%), Alexandrie (+19,1%) et Vercelli (+12,1%). En revanche, Asti (-5,6%) et Cuneo (-60,7%). Avec ces données, Turin redevient la province la plus licenciée d’Italie avec plus de 10,5 millions d’heures de licenciement, suivie par Rome et Tarente.

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