Soldat de Trévise détenu dans un camp de concentration nazi, l’Allemagne condamnée à indemniser sa fille

PORDENONE – L’Allemagne a été condamnée à indemniser la fille d’un soldat italien ayant échappé au massacre de Céphalonie, capturée le 22 septembre 1943 par les soldats de…

Déjà abonné ? Connectez-vous ici!

  • tous les articles du site, également depuis l’application
  • Informations et newsletters exclusif
  • LE podcasts de nos signatures

– ou –

Souscrivez à l’abonnement en payant avec Google

S’abonner

OFFRE SPÉCIALE

OFFRE SPÉCIALE

MENSUEL

4,99 €

1 € PAR MOIS
Pendant 3 mois

ACTIVER MAINTENANT

Alors seulement 49,99 € au lieu de 79,99€/an

Abonnez-vous avec Google

PORDÉNONE – Le L’Allemagne a été condamnée à indemniser la fille d’un soldat italien échappé au massacre de Céphalonie, attrapé le 22 septembre 1943 par les soldats du Troisième Reich Et contraint au travail forcé dans un camp de concentration pendant 17 mois. La sentence a été prononcée la semaine dernière par le tribunal de Pordenone, qui a statué sur la demande présentée par la fille de l’ancien prisonnier, qui vit dans la région de Pordenone. Le juge Giorgio Cozzarini a reconnu l’inhumanité réservée aux prisonniers de guerre déporté après l’Armistice du 8 septembre 1943 reconnaissant à la fille du soldat, née en 1919 à Oderzo, compensation morale de 25 mille euros. L’homme appartenait au 33e régiment d’artillerie et faisait partie de la division Aqui, Céphalonie-Corfou qui a fait 9 000 victimes sur le terrain. La famille perpétue sa mémoire. Les petits-enfants et arrière-petits-enfants n’oublient pas le sacrifice de leur grand-père. Pour les privations subies par son père, libéré en juin 1945, la fille n’a demandé qu’une compensation moralequelque chose de symbolique, même un euro, l’important était que les conditions inhumaines auxquelles il avait été soumis entre 24 et 26 ans soient reconnues.

HISTOIRE

L’affaire civile a été suivie par les avocats Andrea Poletto et Eleonora Lutterotti. C’est grâce au Fonds pour les dommages subis par les victimes de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité, en l’occurrence commis par les forces armées du Troisième Reich, qu’il a été possible de demander réparation. Était Il est nécessaire de démontrer la détention dans le camp de prisonniers avec des preuves documentaires situé dans le sud de l’Allemagne. Une fois libéré, l’homme avait conservé sa carte militaire qui indiquait la date et le lieu de sa capture, l’Allemagne apparaissant comme nation « détentrice ». L’ancien artilleur avait alors reçu deux honneurs militaires en tant que combattant et déporté, y compris la Croix du mérite de guerre. Ainsi qu’un diplôme pour combattre à Céphalonie. Dans les documents se trouve également un article publié dans “Il Cannoniere”, un périodique de l’association des artilleurs. “C’est la seule fois – expliquent les avocats – où il a raconté publiquement son histoire.”

LA CAUSE

L’affaire concernait la République fédérale d’Allemagne, ainsi que la présidence du Conseil des ministres et le ministère italien de l’Économie et des Finances. Les Allemands ne se sont pas présentés, ils ont demandé à être représentés par l’avocat italien. Le Fonds sur lequel sont prélevées les indemnisations est de toute façon géré par l’Italie, qui se substitue ainsi à l’Allemagne pour le paiement de ce qui lui est dû, empêchant ainsi toute action coercitive à son encontre. Ce n’est pas la première affaire traitée par le Tribunal de Pordenone. Même si la fenêtre d’accès à l’indemnisation s’est fermée en juin 2023, d’autres demandes restent à évaluer. Les avocats Poletto et Lutterotti, par exemple, attendent une décision dans trois autres affaires impliquant des proches de prisonniers dans la province de Pordenone.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

Lire l’article complet sur
Le Gazzettino

PREV Une femme de 70 ans a été escroquée dans la province de Reggio de Calabre par un soi-disant avocat et un faux policier, avec la complicité d’une femme de Campanie, identifiée et dénoncée.
NEXT les deux vacances de l’ancien Ferragnez