De plus en plus d’Italiens demandent de l’aide à la Caritas de Pérouse

De plus en plus d’Italiens demandent de l’aide à la Caritas de Pérouse
De plus en plus d’Italiens demandent de l’aide à la Caritas de Pérouse
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PÉROUSE – Une aide continue tend la main pour demander du soutien. Le IXe rapport diocésain sur la pauvreté et les ressources, au titre provocateur : « Chaînes brisées », édité par l’Observatoire Caritas, a été présenté le 5 juin au « Villaggio Sorella Provvidenza », siège de la Caritas diocésaine. Parmi les intervenants figuraient l’archevêque Ivan Maffeis, le directeur Don Marco Briziarelli, l’économiste Pierluigi Maria Grasselli, coordinateur de l’Observatoire sur la pauvreté et l’inclusion sociale, l’assistante sociale Silvia Bagnarelli et le statisticien Nicola Falocci, membres de l’Observatoire lui-même.

Le rapport

Selon l’étude réalisée par le professeur Grasselli, les demandes d’aide des Italiens et la pauvreté en général augmentent, mais son taux de croissance diminue. L’augmentation (+9,2%) du nombre total (1805) de ceux-ci dans ce Centre se poursuit en 2023, mais avec une réduction du taux de croissance de la pauvreté (en 2022, il était de +12,7%). La part des Italiens s’élève à 25,3% (avec une augmentation par rapport à 2022) et celle des étrangers chute à 71,5%. Personnes ayant la double nationalité 3,2%. La nette prédominance des étrangers se maintient (venant du Pérou, du Maroc, d’Ukraine, du Nigeria et d’autres pays). La pauvreté n’est donc pas réduite malgré la présence permanente de politiques contrastées, du Soutien à l’Inclusion Active (Sia) au Revenu d’Inclusion (Rdi), puis au Revenu de Citoyenneté (Rrd) et enfin à l’Allocation d’Inclusion (Adi).

En 2023, il y a 568 anciens utilisateurs, soit 31,5%, et les 1237 restants, soit 68,5%, sont de nouveaux utilisateurs. En termes de genre, on note la forte augmentation de l’incidence de la composante masculine, qui, parmi les nouvelles, dépasse la composante féminine. Par tranche d’âge, parmi les étrangers, le poids des jeunes jusqu’à 34 ans est le double de celui des Italiens, tandis que celui des personnes âgées (65 ans et plus) parmi les Italiens est presque quatre fois supérieur à celui des étrangers. Parmi les nouveaux utilisateurs, on observe une incidence beaucoup plus élevée de classes plus jeunes, ce qui peut indiquer qu’elles souffrent des difficultés de la situation actuelle.

La situation matrimoniale des utilisateurs se distingue par la poursuite de la tendance vers une diminution significative du poids des hommes et des femmes mariés, et une augmentation de celui des hommes et des femmes célibataires (dont on peut supposer qu’ils sont plus touchés par la pandémie). Des états de pauvreté étroitement liés à des formes de fragilité familiale sont mis en avant. En termes d’unité de cohabitation, on constate, dans la continuité de 2022, une nouvelle augmentation significative de l’incidence de ceux qui vivent seuls, et une diminution tout aussi forte de ceux qui vivent en cellule familiale. Parmi les nouveaux utilisateurs, la nette augmentation de la part des utilisateurs « solitaires » est influencée par le niveau élevé des Italiens (les niveaux absolus sont très significatifs : les Italiens passent de 123 à 181, les étrangers de 200 à 292). Sur le plan du logement, les maisons louées à des particuliers continuent d’occuper la première place. Toujours parmi les nouveaux utilisateurs, on constate une forte augmentation, par rapport aux anciens, du nombre de sans-abri, d’invités d’amis ou de parents et du recours à la sous-location/lits.

Pour le niveau d’enseignement, la part des usagers ne disposant pas d’un diplôme supérieur à un diplôme d’études secondaires inférieures est de 47,0%, très proche de celle estimée pour l’année précédente. Il s’agit d’un niveau moyen d’éducation très faible, peu de nature à favoriser une employabilité satisfaisante des usagers de Caritas. Ce niveau doit être augmenté pour lutter contre la pauvreté éducative et le décrochage scolaire. Sur le front de l’emploi, en 2023, on retrouve la condition des chômeurs en première place. Dans l’ensemble, le tableau d’ensemble semble plus négatif et plus incertain. Les recherches menées par la Caritas italienne confirment le lien étroit entre pauvreté, difficultés d’emploi et faible niveau d’éducation.

Interventions de Caritas

Le nombre global d’interventions réalisées à travers le centre d’écoute diocésain en 2023 atteint 85 049, avec une augmentation de 11,6% par rapport à 2022, et même de 66,5% par rapport à 2020 : une augmentation explosive des activités de Caritas, sous les coups des crises de toutes sortes. au cours des dernières années. En première place, comme part des interventions sur le total de celles-ci, on trouve l’offre de biens et services matériels, composée principalement des services de cantine, de l’activité des magasins/marchés solidaires et de la distribution de colis alimentaires. Viennent ensuite les prestations d’hébergement puis les prestations d’écoute, le plus souvent accompagnées de discernement et de planification, ainsi que visant le suivi des activités.

Le service d’écoute est préalable à toutes les interventions ultérieures et implique des implication – qui permettent la construction d’un réseau social opérationnel, composé de paroisses et/ou de groupes paroissiaux, d’organismes publics, d’organismes privés ou du tiers secteur et de groupes de bénévoles laïcs. Pour un tableau complet des initiatives de la Caritas diocésaine, nous rappelons également son engagement de planification multiforme, dans toutes les principales directions de l’engagement en faveur des plus vulnérables. Il est particulièrement important que les projets soient réalisés non seulement pour les pauvres, mais avec eux. Le but vers lequel Caritas s’oriente est l’animation communautaire, c’est-à-dire stimuler la communauté vers une charité véritablement génératrice, qui a la solidarité comme principe social fondamental, appliquée à tous les aspects et dimensions de l’existence.

Pour Mgr Maffeis, « les pages de ce IXe Rapport racontent un parcours que nous pouvons diviser en trois étapes ». Selon le prélat «la première va des problèmes aux personnes, la première façon d’aborder sérieusement une charité qui reflète la charité de Dieu et qualifie également notre relation avec ceux qui vivent dans des situations de pauvreté. La deuxième étape va de la société aux institutions, que je remercie ceux qui les représentent à divers titres, depuis les Communes, jusqu’à la Province, jusqu’à la Région, en recueillant leur attention et leur disponibilité. Il serait impensable de déléguer à quelqu’un le soin des pauvres. » Soffermandosi sulle risorse messe in campo per accogliere le tante richieste di aiuto, l’arcivescovo ha parlato dello «zoccolo duro dell’8xmille alla Chiesa cattolica, ma in Caritas io trovo un modello che deve essere esportato nelle altre realtà della nostra Chiesa dove, partendo da una percentuale che è assicurata dalla generosità di tanti cittadini praticanti e non, che firmano per la Chiesa cattolica, il lavoro fatto con le istituzioni, con le aziende, con le cooperative e con tante persone generose, ha moltiplicato quel poco facendolo diventare qualcosa per tous”.

Le directeur de la Caritas diocésaine, Don Marco Briziarelli, a expliqué le choix du titre du IXe Rapport, « Chaînes brisées » : « Vous voyez ces pieds enchaînés sur la couverture et les « Chaînes brisées » représentent le travail accompli, la mission accomplie. avec un grand engagement, où de nombreuses familles sont redevenues libres de marcher, libérées de ces chaînes que le Pape François nous rappelle en parlant de pauvreté. « Chaînes brisées » aussi parce que c’est notre invitation-objectif de notre vocation, celle de continuer à ramener les pauvres au centre sur un chemin qui les voit embrassés par de nombreuses réalités pour le retour à l’autonomie. Être dans la condition de pauvreté est une privation de possibilités, c’est une privation de liberté. Ne pas avoir la liberté de choisir dans la vie de tous les jours et pour votre avenir. La pauvreté augmente dans notre diocèse avec un fait important, qui nous dit que beaucoup de « chaînes » ont été brisées, mais que beaucoup de nouvelles « chaînes » sont arrivées car 40% des familles en difficulté sont de nouveaux pauvres qui se tournent pour la première fois vers Caritas. dans leur parcours de vie ».

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